«La majorité des 1100 adjoints d'éducation que compte la wilaya d'Oran ont répondu à l'appel du bureau national du Syndicat national des travailleurs de l'Education national en débrayant à l'occasion de la rentrée scolaire», a indiqué hier le responsable de l'organique au niveau du bureau du SNTE. Ils étaient des dizaines à s'entasser devant le siège de la Direction de l'Education nationale à Oran. Brandissant des banderoles, ils ont observé un sit-in durant toute la matinée, suscitant l'intérêt de certains parents d'élèves qui s'y étaient rendus pour régler des affaires personnelles. M. Kadiri Hacene, le responsable de l'organique au niveau du SNTE, n'a pas manqué de rappeler que les adjoints d'éducation sont les laissés-pour-compte du secteur. «Un adjoint d'éducation n'a aucun droit. Classé à la catégorie 7, il ne bénéficie d'aucune promotion durant toute sa carrière professionnelle», fera-t-il remarquer. Notre interlocuteur ne manquera pas de rappeler qu'une délégation du SNTE a été reçue jeudi dernier par le secrétaire général du ministère de tutelle, «mais les travaux n'ont abouti à aucun résultat «, dira-t-il. Le SNTE revendique le droit à la promotion des adjoints au grade de conseiller et l'octroi de la catégorie 10. «Nous ne savons pas à quelle logique répond la gestion de notre carrière. Nous formons des directeurs d'établissements et des enseignants qui peuvent évoluer graduellement dans leur vie professionnelle, alors que nous, nous stagnons, ce n'est pas normal», dira M. Kadiri. Le bureau national du SNTE, réunira jeudi à Alger l'ensemble de ses secrétaires de wilaya pour une réunion de concertation qui permettra d'arrêter les suites à donner au mouvement de protestation, «appelé à se durcir si aucune suite n'est donnée à nos revendications», à précisé M. Kadiri.