M. Aoudia Zinedine Ahmed, président de la Fédération des auto-écoles, relevant de l'Union générale des commerçants et artisans (UGCCA), a fermement condamné cette initiative, estimant que «la création d'un tel établissement porte préjudice aux auto-écoles». Il affirme dans ce sens «être contre cette mesure et invite le ministère à assumer ses responsabilités vis-à-vis des conséquences pouvant en découler». Le président de la Fédération n'a pas manqué d'exprimer sa déception et cela au nom des 7000 auréolerons activant à travers le territoire national, lesquelles «devront subir les retombées négatives». «La création d'une auto-école Etusa est synonyme d'un lourd préjudice subi par les auréolerons qui, au vu de cette décision prise sans concertation avec la Fédération, sont appelées, voire invitées à mettre les clés sous le paillasson.» M. Aoudia, sur un ton de colère, a déclaré que «la Fédération est contre cette décision, surtout que cette auto-école, créée par le ministère, est destinée à tout le monde, pas seulement aux employés de l'Etusa», ajoutant que «le pire est que cette auto-école prodiguera des leçons à toutes les catégories». Il s'est interrogé sur les raisons et objectifs ciblés par la création de cette auto-école. En ce sens, il a lancé : «On peut s'attendre à la création auto-écoles pour les sociétés SNTR, SNTV, Tahkout, etc., ce qui serait tout à fait absurde.» Par ailleurs et sur le volet de la formation, le prédisent de la Fédération a relevé les insuffisances, affirmant que «les stages de formation de moniteurs pour le compte de cette auto-école relèvent de l'irrationnel». Ce dernier s'est interrogé : «Comment se fait-il que des receveurs de l'Etusa peuvent devenir des moniteurs pour toutes les catégories après un stage de 3 mois à Batna et pourquoi le ministère ne s'est pas concerté avec la Fédération ?» «La création d'une auto-école de l'Etusa est une absurdité tant il est vrai que cette école devra prodiguer une formation à tout le monde» a ajouté le président de la Fédération qui, visiblement, très en colère, a souligné «la nécessité d'une action qui sera décidée lors du conseil national qu'il provoquera ultérieurement». Un conseil qui sera sanctionné par des mesures et actions à prendre pour contrecarrer la décision du ministère qui, affirme ce dernier, «œuvre tout seul sans tenir compte de la Fédération».