Les gérants d'auto-écoles sont en colère. Sans échos favorables à leurs revendications professionnelles proclamées depuis quelques mois déjà, ils viennent de fixer un délai de trois mois aux autorités responsables pour résoudre la multitude de problèmes qui entravent leur métier et mettre ainsi un terme à l'anarchie qui caractérise cette activité du secteur des transports. Une décision qui a été prise lors du Conseil national de la Fédération nationale des auto-écoles réuni ce samedi à Alger. Contacté hier à ce sujet, le président de ladite fédération, Zinedine Aoudia, nous a indiqué qu'une demande d'audience sera envoyée cette semaine au ministère des Transports pour discuter autour d'une table de concertation des problèmes professionnels des moniteurs. Toutefois, un délai de 15 jours est accordé au ministre Amar Tou pour répondre à cette sollicitation. Dans le cas contraire, la fédération saisira le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour faire booster les choses. « Durant trois mois, nous allons solliciter tous les responsables afin de trouver des solutions adéquates à notre situation déplorable », a-t-il souligné. N'excluant pas une éventuelle action de contestation, Aoudia affirme que la dégradation des conditions de travail des moniteurs a motivé cette action. «Nous avons dressé une plate forme de revendications que nous comptons défendre jusqu'à sa satisfaction», a-t-il dit. Les revendications en question sont inhérentes, précise-t-on, à la mise en place d'une commission technique qui aura pour but de discuter des différents problèmes de l'activité qui, selon Aoudia, affectent négativement la qualité de la formation des futurs conducteurs. Autre point soulevé, la révision de l'ajournement des candidats qui est passé de 15 à 30 jours. « Pourquoi pénalise-t-on le candidat et l'obliger à attendre tout un mois pour repasser son examen de rattrapage ? », s'est-il interrogé, tout en soulignant la difficulté de se rattraper pendant ce temps-là. Dans le même sillage, l'absence de circuits d'examen sur le territoire nationale figure également dans la plate forme de revendications des moniteurs. Selon Aoudia, l'apprentissage se déroule dans des conditions qui sont loin d'être conformes. « La plupart des candidats apprennent les manœuvres de conduite dans des forêts, parkings et sur les routes nationales, ce qui est inacceptable», a-t-il déploré, avant d'ajouter : «Pourtant le ministre avait annoncé la disponibilité de 71 nouveaux circuits d'ici 2010». En outre, les moniteurs rejettent le contenu de la dernière circulaire ministérielle relative à l'octroi d'agrément à de nouvelles auto-écoles. Ce rejet est expliqué par le manque flagrant d'examinateurs à travers le pays. «Nous déplorons déjà un manque d'examinateurs alors imaginez le cas avec l'ouverture de nouvelles auto-écoles. Cette situation aura des répercussions négatives sur la formation», a expliqué Aoudia. Le nombre d'auto-écoles a augmenté passant de 4.700 écoles en 2008 à 6.100 en 2010. Alors que le nombre d'examinateurs a enregistré un recul conséquent en passant de 380 examinateurs en 2008 à 350 cette année. Les gérants d'auto-écoles sont en colère. Sans échos favorables à leurs revendications professionnelles proclamées depuis quelques mois déjà, ils viennent de fixer un délai de trois mois aux autorités responsables pour résoudre la multitude de problèmes qui entravent leur métier et mettre ainsi un terme à l'anarchie qui caractérise cette activité du secteur des transports. Une décision qui a été prise lors du Conseil national de la Fédération nationale des auto-écoles réuni ce samedi à Alger. Contacté hier à ce sujet, le président de ladite fédération, Zinedine Aoudia, nous a indiqué qu'une demande d'audience sera envoyée cette semaine au ministère des Transports pour discuter autour d'une table de concertation des problèmes professionnels des moniteurs. Toutefois, un délai de 15 jours est accordé au ministre Amar Tou pour répondre à cette sollicitation. Dans le cas contraire, la fédération saisira le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour faire booster les choses. « Durant trois mois, nous allons solliciter tous les responsables afin de trouver des solutions adéquates à notre situation déplorable », a-t-il souligné. N'excluant pas une éventuelle action de contestation, Aoudia affirme que la dégradation des conditions de travail des moniteurs a motivé cette action. «Nous avons dressé une plate forme de revendications que nous comptons défendre jusqu'à sa satisfaction», a-t-il dit. Les revendications en question sont inhérentes, précise-t-on, à la mise en place d'une commission technique qui aura pour but de discuter des différents problèmes de l'activité qui, selon Aoudia, affectent négativement la qualité de la formation des futurs conducteurs. Autre point soulevé, la révision de l'ajournement des candidats qui est passé de 15 à 30 jours. « Pourquoi pénalise-t-on le candidat et l'obliger à attendre tout un mois pour repasser son examen de rattrapage ? », s'est-il interrogé, tout en soulignant la difficulté de se rattraper pendant ce temps-là. Dans le même sillage, l'absence de circuits d'examen sur le territoire nationale figure également dans la plate forme de revendications des moniteurs. Selon Aoudia, l'apprentissage se déroule dans des conditions qui sont loin d'être conformes. « La plupart des candidats apprennent les manœuvres de conduite dans des forêts, parkings et sur les routes nationales, ce qui est inacceptable», a-t-il déploré, avant d'ajouter : «Pourtant le ministre avait annoncé la disponibilité de 71 nouveaux circuits d'ici 2010». En outre, les moniteurs rejettent le contenu de la dernière circulaire ministérielle relative à l'octroi d'agrément à de nouvelles auto-écoles. Ce rejet est expliqué par le manque flagrant d'examinateurs à travers le pays. «Nous déplorons déjà un manque d'examinateurs alors imaginez le cas avec l'ouverture de nouvelles auto-écoles. Cette situation aura des répercussions négatives sur la formation», a expliqué Aoudia. Le nombre d'auto-écoles a augmenté passant de 4.700 écoles en 2008 à 6.100 en 2010. Alors que le nombre d'examinateurs a enregistré un recul conséquent en passant de 380 examinateurs en 2008 à 350 cette année.