En dépit des efforts déployés ces dernières années pour améliorer les conditions de travail des élèves dans leurs classes, des insuffisances ont été recensées cette année. Le principal problème relevé a trait à l'absence de chauffage dans les établissements de certaines communes de la wilaya. Ce problème a nécessité, parfois, l'intervention du wali en personne pour qu'il soit réglé, le chef de l'exécutif ayant dû en effet exercer son autorité pour que certaines écoles soient raccordées au réseau de gaz naturel. Relevons toutefois que près de 90% des établissements de l'éducation bénéficient du chauffage, ce qui ne dispense pas les autorités de redoubler d'effort pour arriver au taux optimal de couverture de 100%. Pour ce qui est de la réfection des établissements scolaires, la wilaya a débloqué en 2008 une enveloppe budgétaire globale de 740 millions de dinars, destinée à la remise en état des établissements primaires. Cette somme devrait couvrir les dépenses nécessaires pour restaurer et équiper toutes les classes. Des avis d'appels d'offres ont été lancés durant l'été, et la plupart des entreprises ont pu déjà achever les travaux qui leur ont été confiés. La priorité a été accordée à l'étanchéité et au chauffage. En ce qui concerne la réhabilitation des établissements, l'opération se déroule avec un taux d'avancement appréciable, sauf au niveau du lycée de Boulemaïz, dans la commune de Zighoud Youcef, où s'est produit un glissement de terrain. Sur les 46 lycées et 115 collèges que compte la circonscription, une cinquantaine a subi des travaux de réparation et de toilettage. Les chantiers ont été pris en charge par 160 opérateurs. Quant aux actions de restauration, rappelons que la ville a bénéficié de 670 millions de dinars, il y a près de deux ans, pour la restauration du vieux bâti scolaire. Les lycées Fadila Saâdane, El Houriya, Hihi El Mekki et Réda Houhou sont concernés.