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L'opposition lance «la résistance»
PRESIDENTIELLE AU SENEGAL
Publié dans L'Expression le 30 - 01 - 2012

De graves violences ont secoué le Sénégal vendredi et samedi après la confirmation de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade, et le rejet de celle de la star sénégalaise, Youssou N'Dour.
L'opposition a lancé samedi «la résistance» contre le président sénégalais Abdoulaye Wade, 85 ans, malgré la validation de sa candidature à la présidentielle de février par le Conseil constitutionnel qui a provoqué de graves violences dans plusieurs villes du Sénégal. Les tenants de cette «résistance», dont les modalités restent à préciser, s'opposent d'ores et déjà à une vague d'arrestations de responsables et partisans du Mouvement du 23 juin (M23), qui regroupe partis d'opposition et organisations de la société civile à la pointe du combat contre la candidature de Wade. «Nous nous organisons pour faire face par une résistance contre l'oppression, et nous avons lancé un mot d'ordre à l'ensemble des Sénégalais de se tenir prêts à (y) faire face», a déclaré à la presse Macky Sall, un des dirigeants du M23, candidat à la présidentielle, à l'issue d'une réunion avec d'autres leaders du mouvement. Il faut «tout mettre en oeuvre pour que Wade retire sa candidature, parce qu'il n'est pas question qu'il prenne part» au scrutin présidentiel du 26 février, a-t-il ajouté. «C'est tout à la fois les marches, les sit-in, la résistance», mais «pas la violence». Selon le M23, des «dizaines» de ses militants et responsables ont été arrêtés samedi dans tout le pays, dont son coordonnateur, Alioune Tine, célèbre défenseur des droits de l'Homme en Afrique, qui se trouvait samedi soir dans des locaux de la police à Dakar. Il a été arrêté sans mandat d'amener et était interrogé «depuis 17h30 (locales et GMT)», a indiqué dans un communiqué la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho, ONG) qu'il préside. Le chanteur Youssou N'Dour, dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel, a été «malmené» par des policiers alors qu'il se rendait à la police pour soutenir Alioune Tine, selon un de ses porte-parole, Doudou Sarr. Devant la presse, N'Dour a lui-même fait état samedi à Dakar de «menaces» contre sa personne physique, sans fournir de détails. Il a toutefois mis en garde: «Je n'ai jamais appelé à la violence, mais je vous le dis, je ne contrôle plus mes militants». L'annonce, vendredi soir, de la validation de la candidature contestée de Wade avait été suivie de protestations marquées par des violences dans plusieurs quartiers de Dakar mais aussi dans des villes de provinces. Un policier a été tué lors des troubles «d'un jet de brique», selon le gouvernement, qui a annoncé avoir ouvert une enquête sur ce «crime odieux». Dans la soirée de samedi le calme était revenu à Dakar. Des forces de l'ordre demeuraient déployées sur des artères et axes stratégiques de la ville. La décision du Conseil constitutionnel était attendue avec anxiété et les violences prévisibles de la part de Sénégalais, en particulier les jeunes, déçus par les douze ans de règne du président Wade: ils restent confrontés au chômage, à la vie chère, aux pénuries, aux coupures d'eau et d'électricité. Outre celle de Wade, le Conseil a validé 13 autres candidatures (sur 17 présentées) dont celles de deux femmes. Parmi elles, la couturière Diouma Diakhaté, ayant comme clientes des Premières dames d'Afrique. Les candidats avaient jusqu'à peu avant 22h00 (locales et GMT) samedi soir pour déposer des recours auprès du Conseil. Huit opposants l'ont fait contre Wade, qui a, lui, saisi le Conseil contre certains d'entre eux. N'Dour a déposé une requête séparée contre le rejet de sa candidature. La France a affirmé attendre «que le Conseil constitutionnel statue de manière claire et impartiale sur les réclamations» émises par les candidats exclus de la présidentielle. Elu en 2 000, réélu en 2007 pour cinq ans après une révision constitutionnelle de 2001 instituant un quinquennat renouvelable une fois, Abdoulaye Wade se représente pour sept ans après le rétablissement du septennat en 2008, à la suite d'une nouvelle révision constitutionnelle. Ses opposants jugent sa candidature anti-constitutionnelle.

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