Djoudi Mammeri, Djamel Zenati, Mustapha Bouhaddef, Ali Karoua, Madjid Abid, Samir Boukouir ont assité à la rencontre de Oued Aïssi. Des cadres et des militants du FFS ont organisé, jeudi dernier, une grande rencontre à Oued Aïssi (à environ 5 km du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou) au cours de laquelle les participants ont appelé à l'organisation d'un grand meeting populaire à Tizi Ouzou le 12 juillet prochain. Cette rencontre, qui a duré une journée durant, a permis à tous les cadres d'intervenir et débattre de la situation politique du FFS, mais aussi des événements nationaux et internationaux. Cette rencontre est marquée, notamment par la présence de tous les anciens cadres et premiers secrétaires nationaux du plus vieux parti. Ainsi, Djoudi Mammeri, Djamel Zenati, Mustapha Bouhaddef, Ali Karoua, Madjid Abid, Samir Boukouir et d'autres membres du conseil national du FFS ont donné, chacun à son tour, leur analyse avant de s'accorder unanimement à sortir dans la rue le 12 juillet prochain. Lors de son intervention, M. Zenati, ancien directeur de campagne de Hocine Aït Ahmed, durant la présidentielle de 1999 a indiqué que «le peuple ne reconnaît plus le discours sémantique et politique du FFS et non plus ses couleurs», avant de lâcher: «Le bleu est substitué par le rouge et le noir». Le FFS, «notre idéal, explique-t-il, s'est coupé du peuple et de ses partenaires traditionnels, qu'ils soient régionaux ou internationaux». Et de s'adresser aux participants, il est temps de sortir dans la rue et prendre contact avec le peuple, ajoutant que le changement se fait avec le peuple et par lui. «Je suis là, aujourd'hui, juste pour discuter et réconcilier tous les camarades FFS. Le FFS a besoin de nous, sauvons-le de l'instrumentalisation par des cercles occultes pour le remettre au peuple», a-t-il fait savoir à l'ensemble des cadres qu'il a invité à faire un serment ferme et historique pour unir leurs forces pour remettre leur formation dans sa ligne historique, arrêtée en 1963. Interrogatif, Djamel Zenati, cet ancien animateur du Mouvement culturel berbère (MCB), s'est interrogé sur l'absence du FFS sur la scène internationale, dont Aït Ahmed, pourtant, se soucie grandement. Où sont les prises de position du FFS sur la scène politique internationale? Pourquoi le FFS s'est effacé sur la scènes internationale? Ce snt des questions à méditer et qui méritent une profonde analyse, souligne-t-il. De son côté Djoudi Maâmeri a, dans une courte intervention, souligné qu'il ne reste au FFS aujourd'hui, qu'un appareil coupé de militants que de ses cadres. «Il y a une volonté aussi bien de l'intérieur de l'appareil du FFS et de l'extérieur qui veut l'extinction de la formation de Hocine Aït Ahmed», a-t-il précisé, tout en relevant qu'il est de la responsabilité de tous les militants de s'unir pour sauver le FFS. Abondant dans le même contexte, Mustapha Bouhaddef a fait savoir, à son tour, que la solution et le règlement de la crise politique au FFS réside dans la rue, chez le peuple. «Gagnez le peuple, vous réglez la crise au FFS», a-t-il tranché, avant de soutenir qu'une expression politique spectaculaire doit se faire avec le peuple.