«Nous sommes là d'abord, pour écouter les préoccupations de l'Unpa qui est un partenaire actif du secteur et, pour unifier les pôles du secteur, nous répondrons sur le terrain.» Continuité du dialogue et mobilisation des forces actives du secteur, ont été les maîtres mots lors de la rencontre de concertation entre le responsable de l'Unpa Mohamed Alioui et le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Sid Ahmed Ferroukhi, hier, à Alger. Pour le ministre, l'importance est de maintenir les principes de la concertation et du dialogue: «Nous sommes là d'abord, pour écouter les préoccupations de l'Unpa qui est un partenaire actif du secteur, et pour unifier les pôles du secteur, nous répondrons sur le terrain, autant sur le volet technique, celui de la coordination que sur les méthodes à adopter pour assurer le bon déroulement et la concrétisation du programme du président de la République pour cela, je serai le trait d'union entre toutes les parties du secteur», a déclaré le ministre. Pour le responsable de l'Unpa, cette rencontre a été l'occasion de rappeler les différents points et requêtes de l' union. Il s'agit de maintenir le dialogue et la concertation en vue de faire converger les deux visions vers le même sens, assurer la représentation des agriculteurs, notamment au niveau des comités inter-ministériels, assurer l'application des mesures décrétées en 2010, stopper la spoliation des terres agricoles et atteindre l'irrigation d'un million d'hectares. Parmi les autres priorités évoquées par le responsable de l'Unpa, établir un plafonnement des prix pour les produits à large consommation, comme la pomme de terre, les céréales et le lait et assurer une couverture sociale pour les agriculteurs, comme cela a été fait pour les marins pêcheurs. D'autre part, les deux parties se rejoignent pour dire que le secteur a été réduit presque à néant durant la décennie noire et que, malgré les différends qui opposaient les deux entités et l'opposition farouche de l'Unpa du temps de l'ancien ministre M.Benaïssa, d'énormes avancées ont été réalisées depuis 15 ans. Au demeurant, il s'agit de préserver ses acquis en tant que base pour asseoir des méthodes de travail qui font consensus et avantager la prise en charge de tous les problèmes qui subsistent au sein du secteur de l'agriculture. A ce sujet, Mohamed Alioui révélera que «le secteur n'est pas en crise, mais subit un manque cruel en matière de main-d'oeuvre». pour le ministre de l'Agriculture, les priorités sont claires, il s'agit d'organiser la production agricole, pour assurer un meilleur rendement, à même de réduire l'importation de certains produits et l'unification du secteur. Par ailleurs, à l'issue de cette rencontre, un communiqué sera rédigé et comportera des orientations et des directives à l'adresse des autorités locales et régionales, pour une meilleure coordination entre la tutelle et la base. Sur un autre plan, au sortir de cette rencontre, les deux parties se disent confiantes sur les prochaines étapes de concertations et de travail et confirment leurs dispositions à mettre en avant et favoriser les points évoqués lors de cette première étape, qui selon eux donnera suite à plusieurs séances de travail.