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La frontière algéro-libyenne verrouillée
LES ZONES DE REPLI DE DAESH, FUYANT SYRTE, SONT CONNUES
Publié dans L'Expression le 01 - 09 - 2016

Tirant les enseignements de l'attaque visant le site gazier de Tiguentourine, l'armée a oeuvré depuis deux ans au verrouillage de la frontière, longue de 520 km.
Pas à pas, les forces libyennes fidèles au gouvernement d'union nationale et incarnées par les milices de Misrata sont en train de gagner la bataille de Syrte. Celle-ci est pratiquement terminée, mais la fin de cette offensive ouvre la voie à plusieurs éventualités dont on ne sait si l'équipe de Fayez al Sarraj a vraiment les moyens d'y parer, ou, à défaut, de s'y préparer.Le nombre important de cellules dormantes dont dispose le groupe autoproclamé Etat islamique en Libye, rapporté à ses composantes humaines tunisienne et marocaine dans sa grande majorité, n'incite pas, c'est le moins qu'on puisse dire, à la sérénité. Alors que la situation politique demeure incertaine, compte tenu du rejet de la composition initiale du gouvernement par le Parlement de Tobrouk, qui doit d'ailleurs se prononcer sur une nouvelle mouture soumise voici quelques jours par Fayez al Sarraj, de nombreuses difficultés se profilent de jour en jour dont le repli stratégique de Daesh sur plusieurs lignes de front n'est pas la moindre.
Aussi, l'alerte est générale dans tous les pays de la ligne de front, dont l'Algérie. Car les éléments de l'EI qui vont se replier en Tunisie, au Maroc ou dans d'autres pays du Sahel auront beau jeu de se livrer, sinon à des attentats, du moins au prosélytisme qui leur permettrait de renforcer leurs effectifs.
La mission principale que la communauté internationale assignait au gouvernement d'union d'Al Sarraj consistait à rassembler autour de lui les différentes factions et obédiences de Benghazi, Tobrouk, Derna et autres. Au final, ce sont les seules milices de Misrata qui ont imposé leur loi et leur protection de sorte que la division existe, comme au premier jour de son installation dans la base maritime de Tripoli. Et ce sont ces milices, composante majeure de Fadjr Libya voici deux ans à peine, qui ont mené la bataille de Syrte contre l'organisation Etat islamique en Libye alors que «l'armée» libyenne, sous les ordres du général Khalifa Haftar peine à investir Benghazi, depuis plus d'un an. Et les relations entre les deux factions militaires sont aussi tendues que celles entre le GNA et les dirigeants de Tobrouk. Nul ne sait aujourd'hui quel impact politique aura cette victoire et cette présence incontournable des forces de Misrata sur le devenir de la Libye. Toujours est-il que Daesh est le grand perdant d'une nouvelle redistribution des cartes qui vont nourrir la recomposition du pouvoir politique en Libye. Acculé sur plusieurs fronts, il ne lui reste d'autre ressource que de disperser ses éléments en fuite vers l'Ouest, sur le littoral, et le sud-est du pays. Des sources libyennes évaluent à quelques centaines les cellules dormantes de l'EI non seulement en Libye même, mais également en Egypte, en Tunisie et même au Tchad.
C'est dire si le danger est pressant, car l'accord de décembre 2015 drivé par l'ONU n'a en fin de compte rien résolu, au point que l'ONU compte relancer le dialogue incessamment à Tunis, regroupant outre les partis, les chefs de tribus et ceux des milices afin d'obtenir un consensus plus large.
Fort heureusement, l'Algérie s'est préparée à toute éventualité, parallèlement aux efforts diplomatiques énormes qu'elle a consacrés au dialogue inclusif libyen.
Tirant les enseignements de l'attaque visant le site gazier de Tiguentourine, l'armée a oeuvré depuis deux ans au verrouillage de la frontière, longue de 520 km, en installant des miradors en béton hauts de 14 mètres, des murs en remblai là où les risques d'infiltration sont vérifiés, le recours aux drones de surveillance et aux troupes héliportées.
Dans le même temps, les forces spéciales quadrillent certains secteurs, en fonction des renseignements obtenus, pour faire la chasse non seulement aux terroristes, mais aussi bien aux trafics d'armes et de drogue et à la contrebande sous toutes ses formes.
Le dispositif mis en oeuvre depuis plus de deux ans est à la hauteur des enjeux, car les moyens les plus sophistiqués sont désormais disponibles pour assurer la protection du pays contre toutes les éventualités.
L'expérience aidant, la mobilisation est sur la frontière algéro-libyenne aussi aiguisée que du côté sahélien, tant la menace est partout, manifeste.


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