Réveillé en pleine nuit par des vociférations et des cris alarmants, le jeune Rouabah Abdelkader, est sorti dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1h30 du matin, pour voir ce qui se passait. Il trouve alors un individu en train d'apostropher un voisin, pour une histoire que l'enquête en cours diligentée par la PJ de la sûreté de daïra de Khemis Miliana, dévoilera «courageux». Il tente, indique-t-on, de calmer l'individu en question et lui demande de respecter le calme et la tranquillité du quartier. Pour toute réponse, indiquent des sources proches des enquêteurs, le jeune Rouabah reçoit un coup de couteau en pleine poitrine, asséné par l'individu qui s'est révélé être M.Abdelghani, âgé de 26 ans, gardien de parking de son état, qui, une fois son forfait accompli, a pris la fuite. Transporté d'urgence à l'hôpital, la victime décède dès son admission au pavillon des urgences. Les éléments de la PJ, arrivés sur les lieux, après avoir recueilli les témoignages du voisinage, ont entamé immédiatement les recherches. Quelques heures après, au petit matin, l'auteur présumé de ce crime, a été arrêté au domicile familial, le couteau ayant tué le jeune Rouabah, encore par-devers sa ceinture et en poche, indiquent les services de police, 2 cachets d'un puissant psychotrope, reste d'une plaquette. Ce drame a semé l'émoi dans toute la ville. Il y a de quoi : «un jeune, innocent assassiné pour avoir réclamé le droit au calme et la sérénité du quartier». D'autres se plaisent à dire: «Vaut mieux par les temps qui courent rester planqué chez soi et ne pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas» et d'ajouter «voilà ce qu'il en coûte de faire le courageux!» Quel avenir pour le civisme?