L'activité partisane est perceptible en Kabylie même si l'été est synonyme de repos. Même si l'été est des plus chauds, l'activité partisane, sans être soutenue, est toujours là. Les partielles intéressent quasiment tous les partis politiques. Le FFS entame un cycle de conférences et le RND organise une conférence des cadres à Tizi Ouzou. L'activité partisane, sans être réellement soutenue, est tout de même perceptible en Kabylie même si l'été est synonyme de repos. Ainsi le RND annonce une conférence des cadres qu'animera, lundi 15 août, à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, M.Miloud Chorfi, responsable du groupe parlementaire et porte-parole du RND. M.Miloud Chorfi aura à expliquer les résolutions de la 5e session du conseil national de ce parti. Rappelons que le conseil national du RND s'est tenu les 21 et 22 juillet à Alger sous la présidence de M.Ahmed Ouyahia. Quant au RCD, il est actuellement en pleine opération de récolte des intentions de candidatures aux partielles. Le FFS, lui, continue de sillonner la Kabylie en tenant des conférences-débats un peu partout. Ainsi, ce jeudi et ce vendredi, plusieurs conférences étaient animées par des membres de la direction nationale de ce parti. Après Azeffoun et auparavant Bouzeguène, c'est Tadmaït qui a accueilli hier après-midi les conférenciers de ce parti. Le secrétaire national aux droits de l'homme, M.Batatache, a ainsi animé vendredi matin une conférence-débat au centre culturel de Bordj Menaïel. Devant une assistance relativement nombreuse, M. Batatache a abordé plusieurs sujets de l'heure. Il a ainsi fait un tour d'horizon de la situation politique nationale en abordant le volet de la réconciliation nationale et dressé l'état des lieux des libertés tel que vu par son parti. A propos de la réconciliation nationale, M.Batatache a commencé par préciser que le projet en question n'est encore connu que de son seul initiateur: le chef de l'Etat. Aussi a-t-il tenu à rappeler que, pour le FFS «sans vérité et sans justice, le projet ne saurait être porteur!». Le conférencier n'a pas manqué de rappeler les déclarations de Me Ksentini à propos des disparus en Algérie, qui, selon M.Batatache citant Me Ksentini «seraient environ et au bas mot, plus de six mille et du fait des services de sécurité». Le conférencier se fait encore plus offensif en affirmant que «ce seul aveu devrait interpeller un tribunal international car les disparitions sont assimilées à des crimes de guerre». Puis le conférencier revient lourdement à la situation dans la région en évoquant les dernières avanies subies par son parti. Pour le secrétaire national aux droits de l'homme au FFS, «dans cette décision de dissolution des assemblées locales, il y a un fait avéré, c'est cette volonté du pouvoir de casser le FFS, qui semble être un problème à évacuer». Et après avoir fait un tour d'horizon sur les luttes entamées par le FFS et sur les difficultés desquelles il a pu sortir malgré l'armada des adversaires, M.Batatache pense que «c'est le combat contre la mafia locale qui a fait du FFS l'adversaire déclaré du pouvoir». Enfin, et répondant aux questions de l'assistance, le conférencier, sollicité sur la position du FFS face aux partielles, dira: «Nous sommes prêts à affronter toutes les situations. Mais pour l'heure, le chef de l'Etat n'a pas encore convoqué le corps électoral...Alors, on continue à expliquer aux citoyens les positions du FFS».