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La mouvance islamiste redécouvre sa politique d'entrisme
ELLE EST À LA RECHERCHE DE L'UNITE ET DU RETOUR AU GIRON DU POUVOIR
Publié dans L'Expression le 02 - 04 - 2018

Les islamistes sont face à une crise en tant qu'entité aux ramifications transnationales
On se rappelle de l'attitude intempestive, voire opportuniste du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui s'est vite manifestée à travers son retrait de l'alliance présidentielle qui était constituée du FLN et du RND.
La mouvance islamiste algérienne essaye de se repositionner à nouveau sur l'échiquier politique national. C'est un nouveau remake, visant à réviser son approche, que ce soit au niveau tactique ou stratégique. La crise que traversent les variantes de cette mouvance, les oblige à se remettre en question et s'adapter à une nouvelle conjoncture, qui n'est pas du tout celle qui «plaidait» en leur faveur comme c'était le cas durant la période de semblant «printemps arabe», il y a de cela presque sept années. Les congrès extraordinaires se multiplient au niveau desdites variantes, qui se reconnaissent dans le gotha de l'islamisme politique. Les alliances se manifestaient telle une déferlante, dans l'objectif de ratisser large, durant les joutes et les rendez-vous électoraux, une manière d'afficher leur soi-disant «ancrage» et présence massive sur la scène politique. L'exemple du MSP est saillant, voire manifeste quant à cette chute libre et la perte de crédibilité politique, à telle enseigne que ladite formation s'est fracturée en trois morceaux que maintenant elle est en train d'essayer de les recoller et de les colmater. Les islamistes de chez nous, croyaient avoir une longévité dépassant même «l'âge de Mathusalem», surtout durant la période la plus mouvementée du Monde arabe, c'est-à-dire en 2011 et l'enclenchement de l'entreprise de déstabilisation des Etats dudit monde en lui substituant des conglomérats se définissant sous la bannière de l'islamisme. Cette période la plus sinistre qu'avait connue le Monde arabe, et dont les conséquences se font toujours sentir, avait donné une espèce de rêve indescriptible à la mouvance islamiste de se voir caresser l'espoir d'être intronisée en une force dominante et s'accaparer du pouvoir sans coup férir. C'est là, que nos islamistes avaient cru dur comme fer qu'en Algérie, le moment était venu pour réaliser leur rêve, celui de se voir intronisés à la tête du pouvoir politique dans le pays. On se rappelle de l'attitude intempestive, voire opportuniste du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui s'est vite manifestée à travers son retrait de l'alliance présidentielle qui était constituée du FLN, du RND. Cette démarche avait montré que les islamistes n'ont pas de contrat politique à respecter ni auquel il faut s'en tenir, seule l'ego débordant et «morbide» compte à leurs yeux. La mouvance islamiste avait le vent en poupe, la preuve que même la formation du défunt Mahfoud Nahnah qui développait une espèce de conception politique consistant à faire dans le «participationnisme» en acceptant des postes au sein du gouvernement, avait revu cette vision politique en embrassant une démarche foncièrement islamiste en recourant à la constitution d'une alliance appelée verte, strictement d'obédience islamiste dans la perspective d'accaparer le pouvoir seul et sans partage avec les autres courants et mouvances qui constituent la trame de fond de la société et de la classe politique nationale. Cette atmosphère faite de parade et d'exhibition a poussé le chef du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah à déclarer que «nous aurons le pouvoir cette fois, d'ailleurs les élections sont acquises, maintenant, nous sommes au stade de négocier la constitution du gouvernement et le choix des ministres», (sic). Cette déclaration prouve s'il en est, que la mouvance islamiste était dans l'ambiance d' «un printemps arabe» concocté en toutes pièces par les puissants et leurs laboratoires de renseignements pour engager une entreprise savamment orchestrée pour disloquer les Etats en place et surtout ceux qui dérangent par leur attachement à leur souveraineté et leur indépendance.
Cette mouvance islamiste ça ne l'intéressait pas, les conséquences de cette intervention des puissants en crise économique et financière dans les affaires des Etats en vue de les changer et faciliter après la tâche de leur destruction comme c'est le cas en Irak, la Libye, la Syrie et le Yémen, pour ne citer que ces Etats comme preuve saillante. La situation aujourd'hui est loin de refléter les enjeux tels qu'ils étaient établis par ceux qui veulent asseoir les jalons d'un nouveau «Sykes-Picot», même si les menaces expansionnistes restent présentes et intactes, l'enjeu est autrement perçu de point de vue géostratégique.
Les islamistes sont face à une crise en tant qu'entité aux ramifications transnationales, d'ailleurs c'est ce qui explique la tenue du congrès de l'internationale islamiste en Turquie dernièrement. Cette crise est expliquée par les protagonistes islamistes comme un échec qui est reconnu du bout des lèvres uniquement, doit faire en sorte que la mouvance revoie sa tactique et sa stratégie en réintégrant le processus politique des systèmes en place, comme c'est le cas de notre pays où cette mouvance essaye tant bien que mal de colmater les brèches et retrouver son unité à l'image du MSP et ses transfuges comme le mouvement El Bina et le mouvement de Menasra qui a achevé la fusion au sein de son ancien mouvement.
El Bina et le MSP et les autres variantes de la mouvance à l'image d'Ennahda, El Islah et le FJD font profil bas et développent un discours conciliant envers le pouvoir en place et ils mentionnent cette démarche dans leurs programmes en appelant à la participation dans le gouvernement et travailler d'un commun accord avec le pouvoir.
Ce brusque changement n'est pas le produit d'une lecture objective de la situation du pays et des enjeux auxquels il fait face, mais surtout de l'échec et de la division qui gagnent cette mouvance qui traverse une période des plus critiques de son parcours politique. La mouvance islamiste est connue par sa politique de l'autruche, elle fait de l'entrisme juste une tactique pour se maintenir et attendre le moment politique propice pour asseoir sa stratégie!!


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