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Plus de 100 chercheurs interpellent le président Macron
SAHARA OCCIDENTAL: POUR L'ONU, BIR LAHLOU ET TIFARITI NE FONT PAS PARTIE D'EL GUERGARAT
Publié dans L'Expression le 21 - 04 - 2018

Le Maroc multiplie les manoeuvres dilatoires avec le soutien permanent de Paris
Les signataires de la lettre ouverte au chef de l'Etat français, représentants de nombreux pays dont la France, l'Espagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Suisse, l'Italie ou le Japon, appellent à un rôle moteur de Paris pour «une résolution pacifique du conflit»...
L'ONU a réaffirmé jeudi à New York que les territoires sahraouis libérés, Bir Lahlou et Tifariti, ne faisaient pas partie de la zone tampon d'El Guergarat, contrairement aux allégations spécieuses du Maroc.
«Nous pouvons dire que ni la localité de Bir Lahlou ni celle de Tifariti ne se trouvent dans la bande tampon», a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stephane Dujarric, lors de son point de presse quotidien. L'ONU a ainsi opposé un démenti cinglant aux assertions du Maroc qui tentait de faire valoir que les deux localités, administrées par le gouvernement sahraoui, font partie de cette zone sous surveillance des Nations Unies.
Depuis plusieurs jours, le gouvernement marocain mène campagne afin de semer la confusion sur cette réalité du terrain et arracher grâce à la désinformation un soutien à sa politique expansionniste, voire à la colonisation du Sahara occidental au mépris des résolutions de l'ONU.
En quelques jours à peine, Rabat a essuyé deux démentis significatifs, le premier ayant concerné début avril la soi-disant présence de combattants sahraouis dans cette zone démilitarisée.
Au cours de ce même point presse, le porte-parole du SG de l'ONU a aussi rappelé que la mission onusienne (Minurso) ainsi que son chef, Colin Stewart, «demeuraient en contact étroit «avec le coordinateur sahraoui, Mhamed Khedad, et qu'ils avaient eu plusieurs «réunions informelles» en dehors de la zone de la Mission. Rabat tente, avec ces manoeuvres répétées, de détourner le Conseil de sécurité de son rôle effectif en ce qui concerne le processus de paix dont l'émissaire Horst Kohler doit lancer le cinquième round au plus vite.
Réagissant aux manoeuvres dilatoires de Rabat, l'ONU a proposé l'envoi d'une mission technique dans la zone tampon, une proposition aussitôt rejetée par le Maroc qui s'emploie, avec le soutien de certains pays dont la France à poursuivre un blocage systématique des efforts de la communauté internationale.
C'est d'ailleurs ce qui a conduit plus de 100 universitaires et chercheurs internationaux à s'adresser directement au président français Emmanuel Macron pour lui demander de «corriger» la position de son gouvernement sur le droit légitime du peuple sahraoui à son autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les signataires de la lettre ouverte au chef de l'Etat français, représentants de nombreux pays dont la France, l'Espagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Suisse, l'Italie ou le Japon, appellent à un rôle moteur de Paris pour «une résolution pacifique du conflit», non sans rappeler que chaque année, la France apporte son soutien au Maroc pour refuser, au sein du Conseil de sécurité, l'élargissement du mandat de la Minurso à la «surveillance des droits humains et à la tenue d'un référendum d'autodétermination, objectif premier du cessez-le-feu de 1991», c'est-à-dire plus largement à l'ensemble des exigences des Nations unies, de l'Union africaine et de l'Union européenne «en violation du droit international et du droit humanitaire»...
Qualifiant d' «inacceptable» et la situation actuelle et le soutien apporté par la France au Maroc, les signataires indiquent, avec force arguments juridiques et historiques, que «le Maroc ne détient aucune souveraineté sur le Sahara occidental», si ce n'est par la force brutale, et que sa colonisation se traduit «actuellement par une présence massive policière et militaire dans les principales villes sahraouies». Comme aussi, ils dénoncent vivement l'«exploitation décomplexée des ressources naturelles de ce territoire, et notamment du phosphate et des ressources halieutiques, principales richesses convoitées du Sahara occidental». Et de conclure que «rien ne peut plus aujourd'hui justifier cette position française, sinon des intérêts économiques et géostratégiques de très courte vue, dont les conséquences sont déplorables pour la stabilité du Maghreb». La question ultime qui pose le problème de l'apparente contradiction entre une France qui revendique «un rôle majeur dans le maintien de l'ordre politique régional au Sahel, tout en retardant l'application du droit international au Sahara occidental» va-t-elle «troubler» le regard que le président Macron porte sur la région ainsi que sa politique immuable en faveur du Royaume marocain?


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