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Quand le tambour résonne, les coeurs frissonnent
LE TAIKO JAPONAIS AU PALAIS D'ALGER
Publié dans L'Expression le 24 - 11 - 2005

Pendant plus d'une heure, le groupe a fait vivre à son public d'intenses moments de défoulement.
A l'initiative de l'ambassade du Japon à Alger, le Palais de la culture Moufdi Zakaria a vibré en cette soirée du mardi 22 novembre 2005 aux sons de la musique traditionnelle japonaise de «tambours» qui en a fait frissonner plus d'un dans la salle. Dans une salle qui affichait pratiquement complet, le son du tambour a résonné dans un silence religieux, suivi d'un son de flûte puis d'un son de cloche qui descendait progressivement les marches de la salle. Ce concert-spectacle fut l'occasion pour tous de faire connaissance avec une musique jusque-là inconnue et des instruments quelque peu bizarres dont les présents ont eu le privilège de connaître les noms et de les prononcer pour le plus grand plaisir du «maître» qui en fut ravi. En fait, le taïko est un mot japonais qui désigne le tambour. Il en existe une grande variété selon la forme et la taille: en cette soirée, le public algérois, ravi, a pris connaissance avec plusieurs taïko: l'okédo taïko, un triplé de tambours fait de planches en bois rappelant les tonneaux de bière, le mia taïko, une sorte de tronc d'arbre dont on utilise le creux, qui rappelle un temple, d'où le mot mia qui signifie temple et le wataïko, un petit tambour. Parmi les instruments utilisés, il existe également une sorte de petite flûte du nom de sinoboué, une grande flûte appelée chakohati et un grand coquillage utilisé avant pour annoncer le début de la guerre devenu aujourd'hui instrument de musique, le kholagay ainsi qu'une sorte de guitare qui rappelle plutôt un mandole du nom de chamisem.
Après cette séance d'apprentissage des instruments de musique dont toute l'assistance a eu droit, une dizaine de spectateurs volontaires sont montés sur scène pour le côté pratique de cet apprentissage improvisé, un cours intensif des mouvements de tambours les plus élémentaires a permis de donner naissance à un groupe improvisé né en cette soirée nommé «les bras cassés», qui ont joué un morceau de musique applaudi par toute l'assistance.
Pendant plus d'une heure, le groupe traditionnel japonais a fait vivre son public d'intenses moments de défoulement et d'antistress en lui permettant d'écouter des sons tantôt graves, tantôt aigus mais toujours très forts qui vous font éclater les tympans et extérioriser tout ce qu'il y a de sensations enfouies au plus profond de vous-même. Cri du diable pour certains, hurlements de sioux pour d'autres, musique de notre terroir pour beaucoup, leur faisant rappeler Aïssa Djermouni avec sa gasba ou encore Othmane Bali avec le luth; cette musique traditionnelle japonaise fut un moment de plaisir intense et un spectacle fort en mimique et en gestuel et surtout une thérapie de groupe de décompression après une dure journée de stress et de tension...
Le Palais de la culture d'Alger est souvent l'hôte de manifestations culturelles d'un très grand niveau médiatisées par la presse mais parfois, même trop souvent, exigeant à l'entrée des invitations dont on ne dit pas mot... ceci incommode beaucoup les familles qui se déplacent et repartent déçues...


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