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Délectations et voluptés orientales
PRESENTATION DE LA PIÈCE LA PRINCESSE ET L'ESPIÈGLE AU TNA
Publié dans L'Expression le 26 - 01 - 2006

Adaptée par l'Egyptien Alfred Faradj, la pièce nous replonge dans les délices des contes des Mille et Une Nuits.
Les contes des Mille et Une Nuits ont encore de beaux jours devant eux. Plusieurs fois centenaires, ces histoires orientales, faisant partie du patrimoine universel, sont toujours d'actualité. Si dans le cinéma on les voit rarement, sur les planches, par contre, les metteurs en scène en font des joyaux théâtraux. Et c'est le cas de l'un de ces contes, en l'occurrence El Amira Wa assoualouk (La princesse et l'espiègle), adapté par Alfred Faradji.
Mise en scène par le comédien égyptien Nour Chérif, la pièce nous plonge dans le monde merveilleux et fantaisiste des Mille et Une Nuits. Elle a été présentée mardi dernier au Théâtre national algérien, dans le cadre de la semaine culturelle égyptienne à Alger.
Et la pièce elle-même peut-être racontée comme Shéhérazade les contait au roi Sheherayar. Il était une fois, une princesse, vivant en parfaite harmonie avec son prince. Ils étaient fidèles l'un à l'autre. C'est du moins ce que croyait la princesse. Zoumroud est son nom.
Un jour, alors qu'elle passait dans la cuisine, elle surprend son prince adorable en compagnie de la servante. La scène était dépourvue de toute innocence. Saqr ( c'est le nom du prince), trompe Zoumroud avec la servante. La princesse, ne pouvant plus supporter cette tromperie, s'est mise alors à penser à la meilleure façon de se venger. Et comme dirait Nietzsche «dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l´homme». Justement, en ceci Zoumroud se montre plus barbare que jamais. Elle se rend au marché, avec ses valets, à la recherche, ou plutôt, à la traque d'un mari. Ses directives sont claires : elle cherche l'homme le plus vilain qui puisse exister. Son choix se porte sur un mendiant duquel émane une odeur nauséabonde. Un mot sur ce personnage (Hassan), interprété par Nour Chérif. Hassan, est un homme respectueux qui s'occupe des manuscrits. Mais la police, on ne sait trop pourquoi, s'est mise à sa recherche. Refusant de s'exiler, Hassan choisit plutôt de se déguiser en mendiant. Croyant fuir de cette façon et échapper des mains de la police.
Et c'est sur lui que se porte le choix de la princesse. Hassan, va-t-il servir de bouc émissaire qu'on sacrifie pour se purifier de ses péchés? Enfin, c'est ce qu'il se dit. Mais cela ne va pas sans que ce personnage ne se pose quelques questions. «Comment une princesse, dotée d'une pareille beauté, peut-elle me choisir, moi le mendiant, moi le vilain, le moins que rien, le va-nu-pieds?». Néanmoins, dans la tête de la princesse tout est arrangé.
Hassan est conduit de force au palais royal. Et la fête fut organisée d'une façon telle qu'elle a plongé le prince Saqr dans une indescriptible jalousie. Comment, sa princesse, l'élue de son coeur ose-t-elle se remarier? Néanmoins, les préceptes de l'Islam sont clairs: «aucun homme, ayant divorcé par trois fois de sa femme, ne peut la reprendre, que trois mois après le divorce. Si cette durée n'est pas dépassée, pour que l'homme reprenne sa femme, celle-ci doit se remarier avec un autre». Ce prétexte est maintes fois évoqué par la princesse pour calmer son mari.
Bref, pendant la nuit de noces, Zoumroud demande le divorce à Hassan, en contre partie, elle l'aidera à fuir la police qui a encerclé le Palais. Mais ce dernier le lui refuse. La cause est toute simple: Hassan est tombé amoureux de la princesse...
Ainsi, l'histoire est toute simple. Mais la tâche de la porter sur scène n'est pas facile. Nour Chérif a réussi son pari. Les comédiens ont admirablement maîtrisé leurs rôles. Et le décor n'était pas en reste. A cela, s'ajoute l'accompagnement musical qui était du goût des spectateurs et qui allait très bien avec les tableaux représentés.
Par ailleurs, la pièce La princesse et l'espiègle n'a fait que confirmer qu'en Egypte, le théâtre est partie intégrante de la société. La pièce nous l'a démontré.


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