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Les cliniques privées à la rescousse
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 31 - 01 - 2006

L'apport du privé est de plus en plus considérable dans le domaine de la santé publique.
La défaillance du secteur public en matière de prise en charge dans les établissements hospitaliers incite les citoyens à se rabattre sur les cliniques privées en dépit, parfois, des prix qui dépassent les capacités financières des couches sociales moyennes.
En effet, depuis le début de la décennie en cours, la wilaya de Tizi Ouzou s'est dotée de pas moins de six cliniques privées implantées notamment dans la capitale du Djurdjura. Ces établissements hospitaliers arrivent aujourd'hui, mais en un temps relativement court surtout, à susciter l'engouement de la population qui essaie tant bien que mal de braver le «facteur prix» pour se faire soigner dans ces endroits réputés, témoignent certains patients, par un climat où l'hygiène et la convivialité du personnel, demeurent la primauté de l'infrastructure en question.
«J'ai dû emprunter de l'argent pour pouvoir hospitaliser mon fils dans une clinique privée en raison de ma bourse qui ne me permet aucunement de prévoir ce genre de dépense étant donné que je suis un simple fonctionnaire. Or, la chose qui m'a vraiment poussé à convoiter cet établissement est surtout le sérieux du personnel contrairement aux hôpitaux du secteur public où l'anarchie règne en maître», dira le père d'un patient qui ajoutera: «Il faut bien savoir qu'aujourd'hui, les soins dans un hôpital étatique semblent être réservés exclusivement aux gens qui peuvent faire intervenir des proches ou bien des amis pour une simple consultation médicale. Pire encore, les choses se compliquent davantage lorsqu'il s'agit d'une intervention chirurgicale».
C'est le même constat que celui dressé par un patient accosté par nos soins à l'entrée d'une clinique privée sise, au centre de la ville des Génêts.
«Sincèrement, je préfère essayer de minimiser d'autres dépenses afin de me faire soigner ici au lieu de partir au CHU. J'en ai vraiment marre des tracas. On m'a fait lanterner pendant plusieurs mois sans pour autant arriver à régler définitivement mon problème. Toutefois, aujourd'hui, c'est le bout du tunnel. En l'espace d'une heure d'attente seulement, j'ai réussi à régler mon problème qui consiste en une prestation de radiologie.»
D'autre part, il convient de souligner que les cliniques privées que compte la wilaya de Tizi Ouzou sont pratiquement toutes dotées de différents services dont on peut citer, entre autres, la traumatologie et l'ophtalmologie.
Aussi, il est utile de noter que, lors d'une virée du côté d'une clinique privée dans la capitale du Djurdjura, nous avons remarqué de visu que l'équipement et les matériels dont dispose cet établissement hospitalier répondent amplement aux exigences de la technologie moderne, contrairement au secteur public où le matériel laisse souvent à désirer.
En outre, à titre illustratif, le scanner du centre hospitalo-universitaire, Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou est en panne depuis plus de deux mois alors que dans le secteur privé, cet appareil est toujours fonctionnel. Cela dit, le privé vient à point nommé pour compenser le déficit qu'enregistrent les établissements étatiques.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser aussi que, trop souvent, les médecins se trouvent contraints d'orienter les malades vers des cliniques privées, à défaut de moyens d'hospitalisation dans les hôpitaux publics surtout lorsqu'il s'agit de femmes dont l'accouchement nécessite une césarienne.
Il faut ainsi rappeler également que la clinique Sbih qui constitue l'unique service de la maternité publique dans la capitale du Djurdjura, connaît des conditions d'hospitalisation intenables. D'ailleurs cette situation a fréquemment fait, dit-on, fuir les patients vers d'autres «cieux plus cléments».
Enfin, l'apport du privé est de plus en plus considérable dans le domaine de la santé publique, puisqu'il vient combler un vide énorme. Cependant, le pauvre citoyen est contraint d'y faire face malgré tout.


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