Le FFS a tenu, hier, une session ordinaire du conseil national. Cette rencontre intervient une semaine après la dernière session extraordinaire, ayant abouti à la décision de participer aux prochaines élections locales anticipées, prévues le 27 novembre prochain. Le vieux parti de l'opposition a déploré, à l'ouverture des travaux de la session ordinaire de son conseil national, la campagne d'hostilité ayant suivi l'annonce de sa participation au double scrutin pour le renouvellement des Assemblées locales. «Nous avons recensé, sans grande surprise, l'acharnement de certaines plumes et voix vénéneuses contre notre parti, notamment sur les réseaux sociaux et par le biais de certaines tribunes médiatiques connues pour leur hostilité subjective et chronique envers tout ce que notre parti entreprend, décide ou envisage de faire», a regretté le membre de l'instance présidentielle, Hakim Belahcel. Le parti considère qu' «incontestablement, il a sérieusement dérouté les planifications préétablies de certains réseaux qui ont cru pouvoir délimiter, par leur agitation, l'espace d'action et de progression du FFS au sein de la société et dans l'arène politique nationale, voire régionale», c'est à dire, précise-t-on, «ceux qui veulent empêcher notre parti de peser lourd sur les enjeux politiques de la nation, grâce à son discours rassembleur, responsable et nationaliste, pour les jeter en pâture aux artificiers qui aspirent à l'effondrement de l'Etat algérien» «et à ceux qui, par intérêt, s'agrippent à l'immobilisme politique général et se dressent farouchement contre toutes velléités de changement démocratique dans le pays», ajoute-t-on. Il a noté que «l'annonce de la participation a engendré une véritable effervescence au sein des militants en particulier, mais aussi au sein de l'opinion publique en général, animés par une seule et unique motivation: réunir toutes les conditions afin d'atteindre les objectifs politiques assignés par notre engagement dans cette course électorale». En réagissant sur le contenu du Plan d'action du gouvernement, il estime qu'il «reflète le décalage béant qui existe entre une réalité de plus en plus alarmante et préoccupante, et les promesses d'un pouvoir qui semble égaré mais surtout incapable d'apporter des solutions sérieuses aux multiples crises qui rongent notre pays». Alors, que, poursuit-il, «en face, le peuple, traumatisé par un été apocalyptique, s'engouffre dans une crise économique prononcée aux effets qui risquent de s'inscrire malheureusement dans la durée». Par conséquent, le parti s'apprête à organiser une conférence nationale économique et sociale dans le but, dit-il, d'oeuvrer à «l'émergence d'une vision plus approfondie et plus objective de la réalité économique dans le pays, du marasme social que nous subissons et du climat global qui entoure le monde de la finance, des affaires, de l'investissement et du développement durable dans le pays». Les conclusions de cette rencontre seront un gisement précieux d'informations et de données fiables qui va alimenter les ateliers de «la convention nationale que nous préparons en amont». En raison de la crise sanitaire, il a reporté son 6ème congrès ordinaire à une date ultérieure. Cette date sera arrêtée par l'instance présidentielle en collaboration avec la commission de préparation du congrès, après débat sur cette session ordinaire du conseil national. Enfin, le parti s'apprête à célébrer, dans une semaine, le 58e anniversaires de sa fondation.