Prévu juste après le congrès extraordinaire, le conseil national du FFS, tant attendu, se tiendra en fin de compte en septembre prochain, a indiqué hier Hakim Belahcel, coordinateur de l'instance présidentielle (IP) du parti. «Ce conseil est tellement décisif qu'il devrait trancher beaucoup de choses»,a-t-il déclaré. Toutes les questions politiques intéressant le parti seront débattues à l'occasion de ce rendez-vous important, tant attendu, qui, faut-il le rappeler, ne s'est pas tenu depuis janvier 2019. L'ordre du jour de cette session ordinaire du conseil national post-congrès extraordinaire, sera arrêté par l'instance présidentielle, lors de sa prochaine réunion, est-il relevé. La question du maintien ou non du FFS au sein des Forces du Pacte de l'alternative démocratique (PAD) figurera certainement à l'ordre du jour de cette session. Après le conseil national, le FFS tentera de promouvoir son initiative de construction d'un consensus national impliquant toutes les forces vives de la nation, déjà remise sur le tapis, au lendemain du congrès extraordinaire. «Ce projet est toujours d'actualité», d'après les responsables du parti du défunt Hocine Ait Ahmed. Quant au resserrement des rangs au sein du parti, promis par la nouvelle instance présidentielle, «cette question sera également clarifiée lors du conseil national», souligne-t-on. Sur le plan organique, le FFS s'apprête à organiser des conseils régionaux à travers l'ensemble de ses fédérations, apprend-on encore. Le parti a tenu deux rencontres du conseil fédéral à Tizi Ouzou et Béjaïa pour sensibiliser les militants sur l'impératif du strict respect des mesures préventives contre la propagation de la pandémie de Covid-19, lors de la célébration de la Journée nationale du moudjahid, indique-t-on. La commémoration du double anniversaire de l'offensive du 20 Août 1955 dans le Nord-Constantinois et du congrès de la Soummam du 20 Août 1956, à Ifri Ouzellaguène (Béjaïa), «fait partie des traditions du vieux parti de l'opposition». À cet effet, la direction nationale du FFS a préparé un programme de célébration de ces deux évènements. Cette formation politique prévoit d'autres activités et rencontres à Béjaïa, Constantine et dans l'Ouest du pays, a-t-on appris auprès de ce même responsable. Par ailleurs, en commentant l'alliance baptisée «Initiative des Forces nationales pour la réforme», qui s'est réunie récemment à l'hôtel El Aurassi, Belahcel a écrit sur sa page facebook: «À travers cette rencontre(...), les participants n'ont pas daigné expliquer (...) les raisons de leur silence et éclipse durant toute la longue et pénible période des 13 mois de révolution. Ils n'ont surtout pas voulu justifier leur absence dans les nombreuses marches populaires qui revendiquaient pacifiquement et légitimement le changement. Surtout, ils n'ont pas trouvé nécessaire de s'excuser de ne pas soutenir les détenus politiques (...),de ne pas se battre aux côtés du peuple algérien meurtri,pour faire aboutir ses nobles revendications».