Le leader du Front des forces socialistes (FFS), M.Hocine Aït Ahmed, a rendu public hier son mémorandum sur la situation des droits de l'homme en Algérie. Dans un document de six pages, retraçant l'histoire du pays depuis l'indépendance, le président du plus vieux parti d'opposition présente un constat critique, voire alarmant, sur les droits de l'homme. «Décidément, le principe de la compétence universelle, en matière de violation des droits de l'homme, s'arrête aux frontières de notre pays ; comme si la souveraineté nationale peut être exceptionnellement absolue en Algérie même lorsqu'il s'agit de violation systématique et massive des droits de la personne humaine..», écrit le zaïm du FFS. Connu pour ses positions hostiles au pouvoir, le leader du FFS a, comme d'habitude, tiré à boulets rouges sur le pouvoir en place. Justifiant ses propos sur les cas de violation, le leader du FFS dira que «l'Algérie a constamment refusé l'envoi par la commission des droits de l'homme de l'ONU d'un rapporteur spécial sur la torture et les disparitions forcées». Dans cet ordre d'idées, le rédacteur du rapport n'a pas omis de revenir sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale qui accorde, précise-t-il, «l'impunité».