Ce type de transport destiné aux écoliers n'a, en réalité, jamais existé sur le territoire de la commune. Les milliers d'écoliers devant rejoindre les bancs de l'école, à partir de leurs villages respectifs vers le chef-lieu Darguina, seront, sans aucun doute confrontés au sempiternel problème de transport scolaire. Il est, en effet, inconcevable qu'un écolier débourse le même tarif que les autres citoyens. Le hic est que ce même élève fait la navette deux à trois fois par jour dans des bus ordinaires. Ce type de transport destiné aux écoliers n'a, en réalité, jamais existé sur le territoire de la commune, et les élèves d'Aït Anane, Aït Boudjit, Ighzer Ouftis, Aïth Felkaï et Tadergount, n'ont pas fini de faire face à de telles dépenses. L'APC se doit absolument de passer des conventions avec certains fourgons afin d'atténuer la charge des pères de famille. A titre d'exemple, un élève du secondaire devant se rendre d'Aït Anane à Darguina et qui n'est pas concerné par la cantine scolaire, doit dépenser un minimum de 60DA par jour, soit 4x15,00DA. Un père de famille aussi aisé soit-il éprouvera sûrement des «bobos» dans son budget en sachant que six de ses enfants sont scolarisés. C'est dire que les élus de la commune de Darguina n'ont pas d'autre choix que de faire passer en priorité un tel projet. Des pères de famille n'ont pourtant jamais cessé de rabâcher à qui veut les entendre, que le transport scolaire est la condition première qui sera proposée au maire. Aussi, il faudrait peut-être prendre exemple sur les communes de la Grande Kabylie où ce type de transport fait réellement partie du quotidien de la société.