Au sein d'Eriad, les choses ne vont pas du bon côté pour les travailleurs de cette entreprise. Contraints de mettre la clé sous le paillasson, les personnels concernés par la liquidation de leurs unités ne se lassent pas de réclamer, par syndicats interposés, leurs droits les plus légitimes. Et craignant que leur départ ne se fasse dans un cadre réglementaire et le respect des lois en vigueur, les travailleurs multiplient les démarches et tentent continuellement de convaincre leurs responsables hiérarchiques. Le but étant d'arracher un maximum, sinon tous les droits que leur confère la loi. A travers leurs correspondances adressées aux différents responsables et les partenaires concernés par la dissolution de leurs unités, les travailleurs des filiales Eriad de Bouira et Corso réitèrent ainsi leur disponibilité à négocier et participer à des concertations constructives tendant à dégager des solutions idoines pour éviter que la procédure de liquidation ne se fasse au détriment de leurs droits et sans respect de la réglementation. En effet, par l'intermédiaire de leurs représentants syndicaux affiliés à l'Ugta, les personnels des deux unités précitées ne cessent d'exposer leurs revendications auprès des instances concernées, et particulièrement auprès de la direction générale du groupe Eriad Alger. A ce titre et parmi les revendications essentielles pour les concernés, il y a lieu de citer «la désignation d'un audit externe pour expertiser l'ensemble des comptes des oeuvres sociales et mutuelles», est-il demandé dans le document, récemment envoyé à qui de droit et dont une copie nous a été remise par les représentants syndicaux. La correspondance en question, qui comporte treize points revendicatifs, a été cosignée par les coordinations de trois filiales d'Eriad, à savoir la filiale Hamza de Bouira et celles de Corso et de Tizi Ouzou. Ayant soulevé précédemment de multiples revendications mais sans recevoir de réponse de la part de la direction générale, les travailleurs des trois filiales considèrent qu'il est «impératif de répondre aux revendications légitimes des travailleurs», tout en dénonçant avec la même énergie «l'absence d'assainissement des comptes des oeuvres sociales et de l'activité d'une manière générale», ajoute la correspondance. Parmi les treize revendications énumérées dans la dernière correspondance, il serait également utile de souligner celle qui touche à l'IRG. A ce propos, les travailleurs de l'entreprise Eriad réclament une exonération d'impôt de l'ordre de 15% et cela «conformément â l'article 68 du code fiscal et à l'instar de la SGP-Tragralet et le groupe industriel de production laitière (EPE CLO SPA)», mentionne le document présenté par les représentants des trois filiales d'Eriad. Celui-ci met aussi en exergue des montants globaux devant servir à la régularisation des cotisations concernant les trois chapitres des oeuvres sociales et de la mutuelle.