Au même titre, que 158 pays touchés par la surtaxe de 30% sur les importations, imposée par l'administration Trump, l'Algérie semble en mesure d'amortir l'impact de cette mesure. Selon l'expert financier Souhil Meddah, « cette décision n'aura pas un grand impact sur l'économie nationale. Il est vrai que nous étions un fournisseur régulier des Etats-Unis d'Amérique, notamment en hydrocarbures, mais de nombreux contrats sont arrivés à échéance, et n'ont pas été renouvelés. Par ailleurs, l'Algérie a ouvert de nouveaux fronts d'échanges et de partenariats en Afrique et en Asie. Cela étant, notre plus grand volume d'échanges demeure avec l'Union européenne. Cela n'empêche pas de préserver et de développer nos relations et nos échanges avec les USA. En somme, la diversification de notre économie, nous permet aujourd'hui de faire face à ce genre de situations ». On ne peut plus clair, les échanges commerciaux avec les USA , n'ont pas atteint des niveaux importants au point de mettre l' économie nationale sous la menace. La guerre commerciale de Trump arrive dans une conjoncture où l'économie nationale inscrit des avancées inédites, notamment en matiere de développement de la production nationale , des volumes des exportations hors hydrocarbures , et en diversification des ressources financières.Il va sans dire, qu'elle engendrera des pertes qu'il va falloir, évaluer, notamment en matière de revenus en devises , et compensés, notamment par la concrétisation des objectifs liées au déploiement économique en forte évolution. Ces derniers s'articulent autour du développement des axes stratégiques pour les exportations sur les marchée africains, asiatiques et européens. C4est dire que des actions cruciales ont marqué l'évolution des échanges et des partenariats sur le marché africain, à l'image de l'adhésion à la Zlecaf, le développement logistique, du transport, et l'ouverture des représentations bancaires et des lignes aériennes, vers plusieurs capitales africaines. Cette nouvelle politique économique appuyée par la mise en œuvre de nouvelles facilitations et ouverture de financement et d'accompagnement a contribué a consolider l'ossature de l'économie nationale de façon à faire face à de tels défis. Celui de la taxe Trump, conforte l'économie nationale à renforcer ses positions sur le marché européen, et développer en parallèle de fortes assises pour relever l'investissement étranger en Algérie. Une voie que l'Algérie a d'ores et déjà adoptée dans le cadre des grandes reformes menées. C'est précisément ce qui a permis de relancer les secteurs stratégiques et d favoriser l'émergence d'une nouvelle dynamique économique, fiable et compétitive. Par ailleurs, il est important de souligner que cette nouvelle mesure risque d'affaiblir considérablement les volume d'échanges entre les deux pays. Déjà affaibli par une baisse, selon les chiffres de l'ONS qui précisent que « les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis, en 2024, ont atteint 3,5 milliards de dollars. Les exportations américaines vers Alger ont diminué de 15,5%, celles de l'Algérie vers les Etats-Unis ont subi une baisse encore plus marquée, avec un recul de 18,7% ».