«Personne ne lit plus, aujourd'hui, sauf ceux qui écrivent», n'est-ce pas bien vrai? Chez les anciens, lire, c'était un art. Les livres n'éveilleraient-ils plus l'intérêt de nous instruire, ne seraient-ils plus un remède à l'ennui de la pensée, ne seraient-ils plus autant d'amis précieux à notre chevet comme dans le silence de la dernière heure?...Oui, le livre est un ami, choisissez-en un dans la liste suivante, si vous n'en avez pas un encore. Florilège, Mohammed Ben Cheneb, Casbah-Editions: «L'oeuvre de cet auteur est vaste et pourrait constituer à elle seule une grande bibliothèque. A la science et à la conscience du vrai savant, Mohammed Ben Cheneb joignait le don plus rare de la bonté.» Comme un brin de paille, Kamel Abdellaoui, Editions Alpha: «Un premier roman pour dire, à travers des paysages mutilés et des personnages hors du temps, une Algérie troublée, entre l'espoir et le désespoir, l'amour et la mort.» Nesmis, fille d'Hippone, Abderrazek Bensalah, Thala Editions: «Tout l'objet du livre est indirectement l'histoire de cette grande figure de la foi pure envers Dieu, au temps de l'Afrique romaine, que vont découvrir ou redécouvrir les lecteurs. Car l'histoire de ´´Nesmis, fille d'Hippone´´ ne sert à la fois que d'argument et, d'une certaine manière, comme dans un scénario de film, que de ´´hareng saur´´, un truc destiné à maintenir en éveil l'attention du lecteur.» Quand refleuriront les genêts, Hacène Abdellah, ENAG-Editions: «Dans les lointaines campagnes de certaines montagnes, les genêts refleuris vont jusqu'à couvrir entièrement les toits des maisons modestes...Et c'est là qu'est le souvenir.» El Qaçba, zemân, Kaddour M'Hamsadji, OPU: «L'auteur opère en dilettante éclairé, en amoureux de l'art qui aime peaufiner son travail, lui donner le fini qui lui sied. En un sens, M. M'Hamsadji est un ciseleur, un perfectionniste qui aime à faire partager ce qu'il aime, et la Casbah est l'un de ses amours, pas du tout secret...Remonter le temps à rebours, raconter les mille et un faits de la Casbah - ou l'Île aux Mouettes comme la qualifie poétiquement l'auteur - voilà une oeuvre qui mérite le respect (N. Krim, L'Expression).» Festin de mensonge, Amin Zaoui, Editions Barzakh: «Dans ce roman, j'ai guetté la présence de l'auteur, la richesse de son esprit. J'y ai relevé, à la fois, une tendresse éprouvée et une violence souveraine: quelque chose qui, concordant dialectique et morale, magnifie la liberté intérieure et glorifie les bonnes relations humaines dans tous les domaines de la vie.» Trois jours chez ma mère, François Weyergans, Editions Sédia: «Incroyable, mais vrai, l'auteur est assez grand artiste pour faire de la désinvolture une exquise délicatesse...Le livre, comme la discussion sur ce livre, reste ouvert.» La tête des orphelins, Zoubir Souissi, Casbah-Editions: «L'ouvrage est dense, le raisonnement précis, le ton correct et plein de l'humour du juste; le tout reflète indéniablement le sentiment de l'Algérien, honnête professionnel, qui aime son pays. Il a l'intelligence de dire la vérité, fût-elle seulement sa vérité et donc non partagée -au reste, l'auteur n'en est pas dupe- sans blesser, mais sans être servile à quiconque. Récit amer? Récit pessimiste?» L'Arbre de la chance, Mohammed Attaf, Editions Alpha: «Le roman se présente comme l'image d'une vie d'enfance selon le voeu de l'auteur, une image simple, nourrie d'une pensée spéculative puisqu'elle est destinée à la jeune génération d'aujourd'hui.» La coopération entre l'Union européenne et l'Algérie, Otmane Bekenniche, OPU: «L'ouvrage constitue un ensemble d'explications théoriques appliquées au cas de l'Algérie d'aujourd'hui en marche résolue et contrôlée vers l'économie de marché. L'auteur propose, avec pédagogie et sérénité, un constat commenté, tout en analyses critiques, de cette marche qui devrait aboutir au renforcement des meilleures solutions aux problèmes multiples de notre économie en général.»