Les membres de l'organisation terroriste marocaine Ansar Al Mahdi, composée de plus d'une quinzaine d'éléments, dont quatre femmes, sept militaires et quatre gendarmes ont comparu vendredi dernier devant le tribunal criminel à Rabat pour répondre des chefs d'inculpation de constitution d'un groupe terroriste et d'atteinte à la Sûreté du Royaume puisque les mis en cause sont également accusés d'avoir préparé un coup d'Etat. Une grande partie du groupe a été entendue, en plus de neuf témoins, à la demande des deux femmes. Pour les quatre femmes impliquées, celles-ci ont tenté tant bien que mal d'expliquer qu'elles étaient concernées par l'organisation d'activités culturelles, sociales et caritatives. Cependant, les accusations retenues essentiellement contre l'une d'elles font état de l'existence de liens étroits avec un certain Hacen Al Hattab (a ne pas confondre avec Hassan Hattab, ex-émir du Gspc) chef de l'organisation Ansar Al Mahdi. Elle aurait été même une source de financement pour remettre sur pied l'organisation. La fin du procès a été reportée au mois d'octobre prochain.