A peine quelques averses et les imperfections du réseau routier de Annaba sont mises à nu. Les habitants de la plupart des cités urbaines de la périphérie de la ville évoluent dans de véritables labyrinthes où la circulation automobile est presque paralysée. Ces cités d'autoconstucteurs auraient un besoin pressant d'une prise en charge en aménagement urbain. Elles auraient surtout besoin de chemins carrossables permettant d'accéder aux habitations sans peine, car les automobilistes sont mis à rude épreuve par ces routes étroites, sans macadam et, de surcroît, crevassées. Mêmes les piétons éprouvent d'énormes difficultés à les emprunter, sans parler de leur état boueux notamment en cette période de forte pluviosité; pourtant certaines ne nécessitent que de petites opérations de remblayage pour que la circulation automobile devienne plus fluide. A retenir qu'un grand nombre de ces routes ont été défoncées par des opérations de rénovation de réseaux d'assainissement et d'AEP et que les entreprises ont laissé en l'état. Pour rappel, et sur cet état de fait, le ministre des Travaux publics, M.Amar Ghoul, lors de sa dernière visite à la wilaya de Annaba, avait mis en garde toute entreprise négligeant la remise en état des routes après l'opération de travaux, sous peine de sanction. Mais il semblerait que cette mise en garde n'ait eu aucun écho chez les responsables locaux. Par ailleurs, la réalisation d'autres voies, à l'effet de relier ces cités, pourrait soulager les habitants, actuellement obligés d'effectuer de grands détours pour rejoindre certains endroits, à l'image de la cité des Peupliers, Rym, Saf-Saf, le Valmascor, pour ne citer que ceux-là. Il faut dire qu'avec l'approche d'un hiver prometteur en pluviosité, le cauchemar des habitants de Annaba, aussi bien automobilistes que piétons, a bel et bien commencé. L'ouverture des routes entre les cités de Annaba et sa périphérie contribuerait à faciliter la circulation en milieu urbain, et à désengorger le centre-ville.