Le président de la République a enfin décidé de renouveler certains membres de l'Exécutif. Un remaniement au sein du gouvernement de Belkhadem est imminent. Un changement dans l'équipe sera opéré avant le 15 du mois en cours. C'est ce qu'a révélé à L'Expression une source proche du Palais du gouvernement. «Un remaniement partiel sera effectué avant le 15 janvier», précise notre source. Ce changement touchera uniquement certains portefeuilles. Sans citer les noms des ministres concernés, notre source avance qu'ils sont au nombre de 12. Le chef de l'Etat a enfin décidé d'assainir l'équipe de l'Exécutif. D'ailleurs, le chef du gouvernement a déclaré récemment qu'un changement partiel de l'équipe n'est pas à écarter dans les prochains jours. Le chef de l'Etat a juste attendu le début de l'année 2008 pour annoncer des surprises. Tout en gardant à la tête du gouvernement Abdelaziz Belkhadem, il envisage de renouveler certains membres du staff gouvernemental. Il s'agit certainement des ministres qui ont brillé par leur échec dans la gestion des portefeuilles de l'Etat. Lesquels? Même si la liste n'est pas connue, il n'en demeure pas moins que ces ministres sont déjà pointés du doigt. On pourra citer les ministres du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des investissements, des Transports et celui de l'Agriculture. Ces derniers ne seront pas les seuls à plier bagage. D'autres sont également appelés à quitter les lieux. Ceux qui n'ont pas appris la leçon, malgré les mises en garde du chef de l'Etat, adressées lors d'un premier conseil des ministres après les élections législatives. En vain. Les ministres n'ont pas su saisir cette seconde chance pour gagner la confiance du président. Après avoir longtemps hésité, Bouteflika se verra forcé de le faire face à une situation sociale. La flambée des prix des fruits et légumes et des produits de large consommation est un exemple de l'échec avéré de certains ministres. A travers ce changement, le Président souhaite rendre l'action de l'Exécutif plus efficace et rapide. Le locataire d'El Mouradia ne perd pas de vue le rendez-vous de 2009. Les projets lancés dans le cadre du programme quinquennal sont encore en chantier ou accusent des retards. Il faut reconnaître que plusieurs partis politiques ont demandé le départ du gouvernement, y compris le parti de Soltani, partenaire de l'Alliance présidentielle.