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Autopsie d'une opposition
APRÈS L'ELECTION PRESIDENTIELLE
Publié dans L'Expression le 18 - 04 - 2009

L'impératif politique actuel est de définir la notion du changement en l'adaptant aux aspirations du peuple.
Quoique l'on dise du dernier scrutin, l'onde de choc des résultats qui l'ont sanctionné est fortement ressentie au sein des partis et des acteurs politiques se réclamant du camp du «changement». Pour ainsi dire, la recomposition de la carte politique s'annonce difficile et douloureuse. Alors, le changement est-il en phase de se traduire en une alternative politique lisible et visible? Cela est peu probable, d'autant plus que ces entités politiques semblent vivre une crise identitaire qui a eu pour effet de remettre en cause jusqu'au principe même de la légitimité militante.
Les partis de la mouvance islamiste sont réduits à des appareils squelettiques complètement déphasés de leurs bases militantes respectives. Ainsi, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) connaît une hémorragie en phase de déboucher sur une scission.
La contestation menée par Abdelmadjid Menasra évolue vers la constitution du Mouvement pour la prédication et le changement (MPC). Cela dit, les prémices de cette scission étaient perceptibles dès lors que Menasra s'était retiré de la course pour la présidence du MSP au troisième jour du congrès de ce parti tenu fin mars et début avril 2008. Pour rappel, ses assises convoquées suite au décès de cheikh Mahfoud Nahnah ont vu la propulsion de Bouguerra Soltani à la tête du parti. S'en est suivi un échange d'amabilités et d'accusations entre l'actuel patron du MSP et son ancien rival qui a fini par jeter la lumière sur «une dérive idéologique et fonctionnelle latente de la ligne tracée par feu cheikh Nahnah», membre fondateur et premier président du parti. Au sein du mouvement El Islah, la situation n'est guère meilleure. Cette formation a été tout simplement laminée par les résultats de l'élection présidentielle qui a vu le candidat Djahid Younsi accrédité du taux dérisoire de 1,37% sur le taux de participation national qui était de 74,54%. Voilà qui remet en cause la logique participationniste de Djahid Younsi. La thèse de ce dernier, du reste inconnu au bataillon de l'électorat islamiste, s'inscrit en faux contre la position du chef charismatique du mouvement, en l'occurrence cheikh Abdallah Djaballah ayant opté pour le boycott. L'«éviction» de ce dernier successivement de En Nahda et d'El Islah a induit l'effritement des deux formations respectives. S'agissant de la mouvance de l'opposition «démocratique», la duplicité entre le discours truffé d'appels pour «le rassemblement», «l'alliance» et autre «front démocratique», et le fonctionnement de ces mêmes partis pose le problème du déficit démocratique dont souffrent ces organisations. Toute voix discordante et porteuse d'une aspiration à des réformes et une modernisation des structures de ces partis est assimilée, par les «chefs historiques», à une «tentative d'infiltration». Cette manie à indexer «les réfractaires» a été pour beaucoup dans l'atomisation du «camp démocratique». Ces procédés de neutralisation de toute initiative politique émanant des structures de base ont fini par réduire des initiatives politiques pourtant porteuses d'espoir à de simples expressions de voeux pieux, à l'instar de l'initiative du trio Aït Ahmed, Hamrouche et Mehri. Cependant, l'émergence de la notion du changement lors des dernières élections offre la possibilité de procéder à une analyse critique du travail politique accompli jusque-là par les différents partis et les acteurs politiques et de poser les jalons d'une perception nouvelle de la démocratie, considérée comme «une culture vécue».


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