La contribution de l'élite nationale résidant à l'étranger dans le processus de développement est plus que d'actualité. «Contribuer à l'édification de l'économie nationale est le but de la création de l'Association du Forum international des compétences algériennes en Suisse(Afif))», a déclaré le président de l'Afif, le docteur Brahim Gacem. La contribution de l'élite nationale résidant à l'étranger dans le processus de développement est plus que d'actualité. Cette contribution peut être sous forme de recommandations et propositions d'idées innovatrices. Dans ce contexte et dans le cadre de la préparation de la cinquième édition du Forum international de la finance (FIF), qui se déroulera les 12 et 13 mai prochain à l'hôtel El Aurassi, le président de l'Afif a affirmé que «l'objectif de cet événement international, rehaussé par la présence d' experts et professionnels du monde de la finance, est d'établir un dialogue permanent entre les banques étrangères et nationales». Placée sous le haut patronage du président de la République, la rencontre verra la présence du ministre des Finances et de M.Chakib Khelil, actuel ministre de l'Energie et des Mines. S'exprimant hier lors d'une conférence tenue au siège d'El-Moudjahid, Boudghène-Stambouli Brahim, vice- président du Forum des compétences algériennes en Suisse (Fcas), a indiqué que cette manifestation abordera trois volets ayant trait à la crise financière mondiale et son ampleur sur la croissance de l'économie mondiale, les techniques bancaires, tel que les outils de gestion des risques de crédits, et les moyens modernes de transfert d'argent et dont l'Algérie n'a pas encore intégré le système. Le troisième volet traitera le rôle du management, du marketing et de la communication entre les systèmes financiers en temps de crise. Par ailleurs, le docteur Brahim Gacem a mis en exergue le déficit de formation dans le secteur bancaire en Algérie. Pour le Dr Gacem, la plus grande défaillance réside dans notre système universitaire qui ne tient pas compte du côté pratique. «D'où cette absence de prise de risque de certains entrepreneurs algériens qui se lancent dans le monde des affaires», souligne-t-il. Pour étayer ses propos, il dira que les plus grands patrons suisses sont issus des centres de formation professionnelle et dont la pratique est le maître mot. Aussi, M.Gacem préconise d'investir plus dans la formation continue. Il faut savoir que chaque année, cent étudiants algériens bénéficient d'une formation à l'University Business and Management dont M.Gacem est le fondateur. Interrogé par L'Expression sur la décision de geler la privatisation des banques publiques, le conférencier a soutenu que «c'est une mesure intelligente, en particulier dans la conjoncture actuelle où la prudence est de rigueur». Abordant la crise économique mondiale, le président de l'Fcas révèlera que «les prémices d'une reprise de la relance économique commencent à être perçues. Toutefois, il faut être attentif quant à l'évolution de cette conjoncture».