Plusieurs agressions et autres vols ont été enregistrés à la faveur des grands rushs des estivants de juillet. Faire trempette à Béjaïa n'est pas chose aisée. C'est carrément prendre un risque énorme. Seul ou en famille, l'insécurité vous guette à tout moment. De la route jusqu'à l'installation du parasol, la menace est omniprésente. Sur la route, ce sont les chauffards. Au parking, ce sont les gardiens, et sur la plage enfin ce sont les maîtres des lieux qui vont jusqu'à vous imposer leurs matériels quand bien même vous êtes équipés. Agressions, insultes, vols de tous genres, des groupes d'individus que l'on peut aisément décrire comme délinquants dictent leur loi. Les baigneurs se plaignent et la gendarmerie sévit. Dans ce sens, plusieurs agressions et autres vols ont été enregistrés à la faveur des grands rushs des estivants de juillet. Sur les routes, le plan Delphine a pris place. Des barrages filtrants sont installés à l'effet de refroidir les chauffards, mais aussi sécuriser les routes. Les contrôles sont permanents. Les gendarmes procèdent aux vérifications usuelles dès que les soupçons pèsent sur un automobiliste et ou tout autre usager de la route. Les fouilles sont alors entreprises avec des moyens adéquats. La brigade canine et appareils électroniques sont mis à l'oeuvre. En ces temps de villégiature, les estivants s'adonnent à l'alcool et à la drogue sans se soucier des conséquences de leurs actes. «Concentration doit être de mise lorsqu'on prend le volant», indique ce chef de barrage pour expliquer toutes ses mesures préventives. La gendarmerie n'est pas seulement sur les routes. Son activité s'étend jusqu'au plages avec d'autres soucis à régler. Le gardiennage des parking doit être confirme aux attentes des automobilistes. Les comportements autoritaires des gardiens se dissipent à la vue de l'homme en vert. Les gourdins cachés, on se montre souriant et accueillant. Les rondes successives des éléments de la gendarmerie tempèrent les ardeurs des gardiens des lieux et lorsqu'un vol est signalé le gardien du parking est interpellé et répondra des faits. Sur les plages, il n'est plus question d'occuper tous les espaces. Un baigneur a le droit de s'installer où il veut et avec son matériel. Les rappels à l'ordre ont cela de positif. Jusque-là, les loueurs étalent leur matériel sur toute la plage et dès que vous essayez de vous débrouiller un espace, ils vous interpellent et vous interdisent de toucher à leurs tentes et parasols. Une manière de vous obliger à louer leur matériel. A prendre ou à laisser! Heureusement que les gendarmes veillent. Il n'est plus question de cette pratique. L'espace de plage appartient à tout le monde, semble dire les gendarmes. L'alcool, les jeux dangereux sont bannis mais seulement en présence des gendarmes. Du coup, on joue au chat et à la souris. C'est comme ça aussi bien sur les routes que sur les plages. Quand le chat n'est pas là les souris dansent. Jusqu'à quand cela va-t-il durer? s'interrogent les baigneurs. Faut-il une autorité sécuritaire partout pour que les choses évoluent dans le bon sens? Et le civisme n'existe plus alors? Autant de questions qu'on se pose face à la dégradation de la situation. C'est une bonne chose que d'autoriser des jeunes à exercer sur les plages, d'autant plus que cela ne dure que trois mois, mais ne faudrait-il pas leur inculquer un minimum de civisme? En principe, lorsqu'on délivre une autorisation d'exploitation d'un parking ou encore d'un espace sur une plage, on devrait faire signer à l'exploitant un contrat portant sur un minimum de règles à respecter dont celle du bon comportement à l'égard des estivants. Apparemment, ce n'est pas le cas. D'où ces problèmes intempestifs qui rendent la vie difficile aux baigneurs sur toutes les plages de la côte bédjaouie.