L'Office organise, depuis hier, des portes ouvertes au Centre des loisirs scientifiques d'Alger. L'occasion de rencontrer les cadres de l'Oaic et notamment le directeur général, M.Chelghoum Abdesselem. «Nous n'importons plus de semences», affirme-t-il en ajoutant que «l'office a fourni des efforts à travers ses stations de semences ce qui permet de réhabiliter les variétés locales de céréales particulièrement dans les zones d'intensification de culture». Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, l'expérience d'intensification de culture opérée sur 500.000 hectares a permis d'atteindre des moyennes de production de 20 quintaux par hectare. Alors que les zones non concernées par cette opération enregistrent de très basses moyennes: entre 0 et 1 quintal par hectare. Les perspectives du département de l'Agriculture est d'étendre l'intensification à un million et demi d'hectares. L'Oaic est chargé, depuis l'ouverture du marché des céréales, d'organiser, d'approvisionner, de réguler et de stabiliser le marché national des céréales et dérivés. L'Oaic tendra, déclare le DG, à diversifier ses activités. Dans le cadre de la lutte contre les effets de la désertification, l'office mettra à la disposition des éleveurs de bétail touchés par le rétrécissement des pâturages, des aliments de substitution. Une action qui s'inscrit dans le cadre des missions de service public de l'Oaic qui existe depuis le 13 juillet 1962. Le marché extérieur est tourné vers l'Irak. Depuis 1998, l'organisme a signé cinq contrats dans le cadre du programme onusien «Pétrole contre nourriture». Pour 2001, deux contrats ont été réalisés avec les Irakiens pour 200.000 tonnes de blé achetés pour compte. «L'Oaic se porte bien», lance M.Chelghoum en indiquant que le chiffre d'affaires prévu pour 2002 est de 65 milliards de DA alors que le chiffre réalisé en 2001 a atteint les 50 milliards de DA. L'Oaic dispose d'une capacité de stockage de 28 millions de quintaux dont 18,5 millions répartis entre silos portuaires et silos continentaux.