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Ces réseaux qui nous menacent
TERRORISME
Publié dans L'Expression le 12 - 08 - 2002

Il est plus que jamais de rigueur de surveiller l'éventuelle reconstitution de «cellules réduites et actives».
Rachid Kerkar et Mohamed Seddouki ont été arrêtés aux alentours de Bab Azzoun, après une traque à l'homme et un maillage rigoureusement élaboré par les services de sécurité. Les deux comparses constituaient le maillon manquant du groupe démantelé dernièrement, suite aux révélations d'un repenti, Hocine Kobbi.
Mais, attention, cela ne signifie nullement la fin du terrorisme urbain dans l'Algérois, loin s'en faut.Comme il serait puéril et vain à la fois de penser que - tout d'un coup - les effets de la «Salafiya djihadiya» vont s'estomper, et Alger, après dix années de tension et de violence, va désormais connaître une embellie sécuritaire.
Si on revient sur l'origine des 16 terroristes arrêtés, l'on constate que presque la totalité des éléments du groupe est issue des zones néo-urbaines: Sehaoula, Gué de Constantine, ...ou carrément de la Mitidja, vaste plaine fertile entourant la capitale (Atatba, El-Affroun, Boufarik, Bouinan, Bougara, Larbaâ, Meftah, Baraki, Khemis El- Khechna). Or, justement, et depuis le début du terrorisme, ce sont bien ces deux zones qui sont le «pour de fonds» du terrorisme dans l'Algérois, aussi bien pour le GIA que pour le Gspc.
Les sources sécuritaires font toujours état de l'existence de terroristes qui activent toujours dans Alger et sa périphérie, tels Bechroul Farid, Réda Mehnoune, Douadi ou Zekkari. Mais là encore, personne ne peut affirmer avec certitude que nous sommes en face du dernier «carré de la mort».
Ce quatuor, qui connaît bien la capitale, n'est certainement pas le dernier quart du réseau d'Alger. Selon un ex-chef repenti du GIA, «il serait naïf d'affirmer connaître avec exactitude le nombre d'hommes activant dans les quartiers, ou à la périphérie des villes. Le chef suprême du GIA ne connaît pas avec précision le nombre de ses hommes, car chaque chef de quartier de zone ou de groupe a les pleins pouvoirs de recruter, ‘‘ en permanence '' ou ‘‘ par contrat '' (le temps d'un attentat, d'un hold-up ou d'un assassinat) les hommes dont il a besoin et en qui il a confiance». Bien sûr, ce genre de méthode de recrutement implique, dans «un premier temps», de «mouiller pour longtemps» l'élément «contractuel», et c'est justement ce que souhaite le responsable. Cette stratégie permet d'attirer le maximum d'hommes, d'opérationnels ou de soutien, et de les avoir, plus tard, sous sa coupe de fait de volonté, ou sous la menace de «les donner» aux services de sécurité pour le «contrat rempli» naguère.
Après le démantèlement de l'essentiel du groupe algérois, il y a lieu d'en tirer au moins trois conclusions.
Premièrement, et hormis les «opérationnels» (Azzoug, Aouar, Selmane, Kerkar et Seddouki), les autres sont surtout des éléments de soutien et de renseignements.
Deuxièmement, à l'approche des élections locales, qui auront lieu dans deux mois, il y a lieu de s'inquiéter. L'habitude du GIA veut que, à l'approche de ces échéances, l'on assiste à une flambée de violence dans les villes, donc la réactivation des réseaux disséminés dans le tissu urbain.
Troisièmement, la déconfiture d'un groupe armé est généralement suivie d'une mise en place de cellules plus restreintes, cloisonnées, opérationnelles et très performantes. Les «premiers coups» de ces cellules doivent être efficaces, afin que la cellule gagne la confiance (et ce qui s'ensuit: argent, finances, moyens ...) du chef.
En tout état de cause, c'est des zones périphériques à la capitale que le danger pointera. Plusieurs dizaines de terroristes habitant les villages de la vaste plaine de la Mitidja restent, à ce jour, introuvables, par conséquent opérationnels pour beaucoup d'entre eux.
Grâce aux centaines de cartes d'identité récupérées sur des personnes assassinées ou falsifiées, ces hommes entrent et sortent de la capitale avec une certaine facilité. Et ce sont ces hommes que le commandement du GIA investira de nouvelles missions. Car, dans tous les cas, créer des zones de tensions à Alger demeure un objectif majeur pour Rachid Oukali.


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