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«A nous de prouver notre savoir-faire!»
BOUALEM AISSAOUI, PRESIDENT DE L'AVA
Publié dans L'Expression le 10 - 02 - 2010

Comment va la production audiovisuelle? C'est ce que nous avons cherché à savoir dans un entretien avec le président de l'Association des producteurs audiovisuels algériens (AVA). La participation des «boîtes» audiovisuelles aux programmes de la Télévision nationale connaît des hauts et des bas. C'est ce dont nous allons nous entretenir avec Bouallem Aïssaoui, président de l'AVA.
L'Expression: Quelle appréciation faites-vous du programme télé?
Bouallem Aïssaoui: A vrai dire, pour ne pas paraître me dérober à votre question, la Télévision algérienne a connu durant sa jeune histoire de grands moments et des phases de repli avec des résultats moindres. N'étant pas partisan du tout ou rien, n'attendez pas de moi que je prononce une sentence. Je pense qu'il est possible de donner une meilleure appréciation du programme télé comme vous dites, lorsque les besoins de cette chaîne publique en termes de programmes dramatiques, documentaires, de Sitcoms, d'espaces dédiés aux jeunes téléspectateurs, par exemple, seront mieux cernés, que des mécanismes d'évaluation qui laissent place aux normes professionnelles et à l'éthique seront mis en place de façon durable et non circonstancielle, que des rapports contractuels avec les producteurs nationaux ne souffrent d'aucun déficit ni en communication ni en exécution, que l'esprit de partenariat prédomine.
Pensez-vous que l'Entv fait suffisamment appel aux producteurs privés?
La production audiovisuelle privée est une activité nouvelle en Algérie. Ni la Télévision algérienne, ni les producteurs privés ne se sont préparés à cette mutation.
Je ne dis pas cela pour diminuer de la responsabilité des uns et des autres, mais pour redire d'une part, que nous avons pris beaucoup de retard en Algérie, et que d'autre part, les relations Entv/producteurs privés sont récentes.
L'appréciation des contenus des programmes mise à part, ces relations ont connu diverses fortunes. Nous pensons qu'au-delà des relations bilatérales, ces relations gagneraient à être périodiques au moins en suivant les échéances des diverses grilles de programmes.
Êtes-vous pour l'ouverture du champ audiovisuel?
Je ne soutiens pas cette façon de poser la question. Le champ audiovisuel en Algérie est ouvert puisque au-delà de la chaîne terrestre, il existe des canaux satellitaires et une liberté totale d'accéder aux programmes étrangers par le biais de la parabole qui fait partie de l'ameublement pourrait-on dire du foyer algérien. Autrement posée, la question est de savoir si notre pays compte adopter à bref délai, une législation pour permettre à l'investissement privé ou mixte de se réaliser dans le domaine de la diffusion télévisuelle, puisqu'au niveau de la production, le pas a été déjà franchi. En tant qu'homme de médias et de producteur audiovisuel, ce serait un non-sens si je répondais par la négative à votre question. Mais, je me dis que nous développons en nous-mêmes les remparts contre toute dérive à côté des rigueurs d'une loi qui définira les obligations de chacun.
Quels sont les rapports que vous entretenez avec le nouveau DG de l'Entv?
Abdelkader Leulmi est un homme du secteur audiovisuel dans lequel il a fait toute sa carrière. L'homme a sa propre perception de la fonction qu'il occupe, sa propre personnalité. Je pense après une année, depuis son installation, il doit y avoir une visibilité de l'attente et des urgences de la télévision algérienne, car à mon sens, quelles que soient la légitimité et la nécessité de mise en ordre ou de réaménagement structurel, les pouvoirs publics et les téléspectateurs attendent les résultats à l'écran. Pourquoi voulez-vous que Monsieur Leulmi ne soit pas conscient de cela?
Qu'attendez-vous de la rencontre entre producteurs/Entv qui doit se tenir prochainement?
C''est la première fois depuis son installation que l'actuel directeur général rencontrera la communauté des producteurs. Il est attendu doublement: en tant qu'homme de l'audiovisuel et en tant que premier responsable, et il ne saurait à mes yeux méconnaître les attentes des producteurs et les enjeux de l'étape actuelle.
Il définira sans nul doute publiquement son approche et ses objectifs et écoutera, c'est l'un des buts de cette première rencontre, les propos, les observations, les critiques, et certainement les propositions des producteurs qui attendent bien évidemment, qu'il annonce également le programme en cours de l'Entv en matière de production si nous ne voulons pas aggraver le retard, ennemi numéro un de la qualité recherchée de la production.
Quel est l'apport de l'AVA ou son rôle dans l'amélioration de la production télévisuelle?
Depuis la création de l'AVA, au début des années 90, beaucoup de choses ont changé et nous devons nous adapter à la nouvelle configuration du paysage audiovisuel même dans ses limites actuelles. Depuis sa naissance, l'Association a aidé, dans le cadre de groupes de travail mixtes, à l'aménagement des barèmes qui restent bien sûr à valoriser périodiquement, et contribuer à l'établissement d'un accord cadre avec l'Entv qui demeure un élément de référence pour servir au débat d'aujourd'hui.Si l'Association en tant que partenaire a le devoir de continuer à travailler dans cet esprit et dans ce sens, elle ne peut être comptable de la qualité des produits de ceux qui en sont membres. Bien sûr, c'est notre souhait à tous de fournir des programmes de qualité à la Télévision algérienne. Bien évidemment, c'est en dernier lieu, l'écran qui sanctionne un produit livré à l'audience publique.


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