En effet, la réunion tenue à Sidi Aïch en présence de tous les responsables concernés n'a pas été concluante. Les parents d'élèves de l'école primaire Hamid Kentouri, située dans le douar Ikdjane, sont gagnés par un désarroi total. Et pour cause! La correspondance adressée depuis le mois de juillet à tous les responsables de la wilaya de Béjaïa demeure sans réponse. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ils se sont présentés, hier, à notre bureau de Béjaïa pour exposer le problème soulevé dans ladite correspondance. Les membres du bureau de l'Association des parents d'élèves (APE) ont, en effet, porté à notre connaissance le «calvaire vécu par leurs enfants à chaque rentrée». En l'absence d'un CEM dans la région, à même de recevoir les élèves filles et garçons admis en 7e AF, les parents sont contraints de débourser des sommes colossales pour assurer le transport de leurs enfants dans les différents établissements. Ces parents, visiblement désabusés, nous expliqueront longuement les difficultés rencontrées dans la scolarité de leurs enfants. Aussi, avons-nous appri que les filles sont inscrites à El-Kseur, soit à 50 km et les garçons au CEM de la commune limitrophe d'Akfadou. «Nous exigeons l'ouverture d'une annexe dans notre douar. C'est le seul moyen de mettre fin à toutes les difficultés, une fois pour toutes», disait, hier, un parent, à l'issue de l'opération d'inscription décidée à l'unanimité pour détruire l'argument avancé par le représentant de la direction de Béjaïa qui refuse l'ouverture de l'annexe. En effet, la réunion tenue à Sidi Aïch en présence de tous les responsables concernés n'a pas été concluante, d'après les parents. «La promesse d'inscrire en projet la construction d'un CEM à Ikdjane est, certes, une solution qui ne prendra cependant effet que dans plusieurs années», explique le représentant de l'APE qui ajoute: «Dans l'immédiat, la transformation de l'école Aït Mahiou en annexe est une solution que nous revendiquons.» Cette proposition a reçu un refus catégorique du représentant de l'Académie arguant le fait que les capacités du CEM du chef-lieu sont largement suffisantes pour accueillir l'ensemble des scolarisés à Tifra. Ce que réfutent les parents car l'opération d'inscription entamée, hier, a donné des classes de 60 élèves. «C'est le seul moyen d'amener les autorités à satisfaire notre revendication», ne cessaient de répéter les parents, hier. «Nous allons inscrire tous nos enfants ici, à charge, pour l'Académie de trouver des solutions à la surcharge des classes», clamait l'un d'entre eux. Les parents étaient, hier, visiblement déterminés à aller jusqu'au bout.