Transport urbain à Djelfa Au bon règne des clandestins En l'absence d'un plan de circulation digne de ce nom et devant le manque de transporteurs agréés dans les grandes agglomérations et dans les zones rurales, les populations de plusieurs localités subissent le diktat des clandestins. Ces chauffeurs de circonstance, même s'ils rendent d'énormes services aux citoyens, abusent souvent de la situation en appliquant des tarifs exorbitants. En effet, et à titre d'exemple, un voyageur voulant se rendre du nord de la ville d'Aïn Oussera vers la station de taxi menant vers les wilayas du sud et de l'est, doit débourser 100 DA minimum, alors qu'un taxi ordinaire vous fait faire le tour de la ville pour 10 DA seulement. Il vous en faudra davantage pour aller d'un bout à l'autre de la ville de Djelfa où des opportunistes sans scrupules vous délestent de 200 DA pour une course qui n'aura duré que quelques minutes. Ainsi, hormis le chef-lieu de wilaya où ce phénomène se rencontre le moins, les villes connaissant une grande concentration de population, comme Aïn Oussera, Hassi Bahbah et Messaâd, pour ne citer que celles-ci, sont livrées au bon règne de ces transporteurs de fortune dont les voitures ne répondent pas dans leur grande majorité aux normes de sécurité requises par la loi, mettant la vie des passagers en danger. S. OUAHMED Affichage des listes des bénéficiaires de logements sociaux à Cherchell La colère des exclus Cherchell a été le théâtre, lundi dernier, de violentes contestations à l'issue de l'affichage des listes des bénéficiaires de logements sociaux. Beaucoup de familles sont venues exprimer leur mécontentement et exiger des autorités de revoir les listes qui comportent des célibataires et des nantis. Un père de famille frustré s'est aspergé d'essence et a tenté de s'immoler par le feu. Deux familles habitant dans une ancienne école en amiante sont programmées dans le futur projet de 100 logements sociaux. Des arrestations ont lieu et le calme est revenu. M. Bouridj BEJAIA Rassemblement des adjoints de l'éducation Des centaines d'adjoints de l'éducation ont observé mercredi dernier un rassemblement dans l'enceinte de l'académie de Béjaïa. Un mouvement de protestation initié par le bureau de wilaya du Syndicat national des travailleurs de l'éducation pour “rejeter en bloc les propositions du ministre de l'Education nationale” et, du coup, dénoncer la décision de leur coordination nationale “de geler le programme d'action tracé lors des différentes conférences nationales” après sa rencontre avec le ministre. Dans sa déclaration, l'organisation syndicale des adjoints de l'éducation de Béjaïa qualifie la rencontre avec le ministre “d'infructueuse car aucun résultat palpable n'en est sorti et nos revendications, même les plus élémentaires, demeurent insatisfaites”. Ainsi, le SNTE de Béjaïa réitère ses revendications essentielles, à savoir la classification du corps à la catégorie 10, la promotion au poste de surveillant général non indexé et sa réhabilitation dans le corps pédagogique. Par ailleurs, le syndicat a dénoncé, lors de son rassemblement d'hier, les sanctions qui ne cessent de s'abattre sur certains des leurs depuis leur structuration syndicale. L. OUBIRA