“Quand le bâtiment va, tout va”, dit l'adage. Mais c'est loin d'être le cas pour le secteur à Médéa où un entrepreneur, en plein désarroi, vient d'interpeller les plus hautes autorités du pays pour intervenir en sa faveur afin de régler un grave litige qui l'oppose à l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Médéa. Selon les dires, appuyés de tous les documents, de B. Chafik, il s'agit d'un différend qui remonte à décembre 2007 quand il a contracté un marché pour réaliser 30 logements de type LSP au nouveau pôle urbain de Médéa. “À ce jour, on ne m'a rien payé, alors que j'ai contracté plusieurs crédits pour faire avancer les travaux de terrassement. Le pire, je me vois menacé par des mises en demeure et ce, au moment où le chantier a pris forme”, nous a déclaré B. Chafik qui s'est présenté, hier, à notre rédaction. Handicapé de son état, le concerné a adressé plusieurs courriers aux plus hautes autorités du pays, dont le chef de l'Etat, le Premier ministre, les ministres de l'Habitat et de la Solidarité, le wali et le procureur de la République de Médéa pour crier au scandale.