Je suis une maman de deux enfants handicapés, une fille de 12 ans et un garçon de 6 ans. La fille ayant la chance d'être scolarisée dans la seule école pour handicapés moteurs qui existe à Alger, malheureusement pour mon fils, l'école doit fermer ses portes et le sort de nos enfants demeure incertain. La directrice de l'école des malades psychomoteurs d'El Harrach nous a affirmé qu'il n'y aura plus d'inscription à son niveau et que la décision provient des hautes sphères. M. le président de la commission nationale consultative des droits de l'homme, la déclaration universelle des droits de l'homme et dans son article 26 stipule que “chaque citoyen a le droit à une scolarité gratuite, au moins au primaire et doit être obligatoire”. Monsieur, mon fils n'arrête pas de pleurer et me réclame son admission à l'école comme tous les enfants. Comment expliquer cette injustice à un enfant de 6 ans ? Et que faire devant cette attitude discriminatoire ? Les déclarations du ministre de la Solidarité nationale ne sont-elles que des promesses dans le vent ? Faisant confiance à votre institution, je vous prie de sensibiliser les instances compétentes à faire appliquer la loi, étant donné que les enfants ont un droit à une vie descente. Mon fils fait partie de cette société malgré son handicap. Mme Mansouri Baya 80, rue Mozart - Alger