Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les responsables locaux ne se rendent pas compte que plusieurs établissements scolaires en activité constituent un danger pour les élèves. Certains sont même cancérigènes du fait de la présence de l'amiante. Dans ce registre, la wilaya d'El-Tarf compte de nombreuses écoles en préfabriqué, comme c'est le cas d'un collège d'enseignement moyen à Bouhadjar, réaménagé en dur mais la situation n'a pas changé d'un iota. Le CEM en question est une ancienne école de l'ère coloniale. En un mot, il est dans un état lamentable. Salles de cours caractérisées par des infiltrations d'eau de pluie, cour dans un pieux état, sans chauffage en hiver, vitres éventrés, etc., donnant l'impression du passage d'une tempête. Des 16 sections pédagogiques, 4 fonctionnent en classes roulantes. Un véritable calvaire, non seulement, pour l'équipe pédagogique mais aussi un casse-tête chinois pour l'équipe administrative qui ne sait plus où se donner de la tête. De l'avis de plusieurs partenaires, cet état de pourrissement est l'œuvre de l'ancien DE, actuellement, en poste à Mostaganem. Plusieurs rapports lui ont été envoyés mais aucune suite n'a été donnée. D'ailleurs la wilaya a été classée à l'avant-dernière place soit (47e). Les équipes pédagogiques et administratives de cet établissement situé entre le chef-lieu de wilaya de Souk-Ahras et El-Tarf lancent un appel pour que les autorités locales remédient à cette situation. Rappelons que quinze écoles se trouvant dans la même situation ont été, récemment, fermées.