L'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) a été interdite de participation à la 3e Conférence des Etats signataires de la Convention de l'ONU contre la corruption, qui a entamé ses travaux, hier, à Doha (Qatar). Dans un communiqué transmis à la rédaction, l'AACC révèle que cette situation a été provoquée “sur décision du gouvernement algérien et avec la complicité des Nations unies”. Elle rappelle qu'elle a été accréditée auparavant auprès de l'ONU “avec un statut d'observateur”, ce qui lui a permis d'assister aux deux premières Conférences des Etats-parties, de 2006 et 2008. L'association prévient que “le pouvoir est en train de l'interdire de fait” et craint que “la machine répressive” soit actionnée dans les prochaines semaines. H. A.