La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), version Hocine Zehouane, a réagi, hier, suite à la reconduction de Mustapha Bouchachi au poste de président de l'autre aile de la LADDH. Dans une déclaration parvenue à la rédaction, Me Zehouane a rejeté les résultats du 3e congrès, tenu les 25 et 26 mars derniers, malgré son interdiction, indiquant que la rencontre a permis “la promotion au rang d'imposteur” de Me Bouchachi. Il a rappelé, dans ce cadre, que son organisation avait déjà dénoncé “les préparatifs de cette manifestation, menés à partir de Lausanne en Suisse”, en faisant référence particulièrement au président du FFS, Hocine Aït Ahmed, et au Franco-marocain Driss El-Yazami de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). Me Zehouane a, en outre, souligné que l'autorité administrative a été alertée de la situation et a insisté sur l'“obligation de réserve et de neutralité” de celle-ci, estimant qu'elle “ne pouvait être dupe de la manœuvre en subornation cachée derrière la demande d'autorisation légale”. En guise de conclusion, il soutiendra que “le combat (…) et la mise en accusation de l'imposture continuent”, en évoquant également les voies de la justice et celles des “contre-feux contre tous les imposteurs”.