BoumerdÈs : Encore une famille expulsée Après l'expulsion, il y a près de quinze jours, de quatre familles de la résidence de l'institut de l'Inped de Boumerdès, une autre famille habitant le bâtiment 15 sis au centre-ville de Boumerdès a été jetée dans la rue en début de semaine. Cette famille, composée de cinq personnes dont quatre enfants (un garçon et trois filles), tous scolarisés, n'a pas trouvé mieux que de dresser une tente juste en bas de leur ancien logement, désormais occupé, selon la mère des enfants, par une autre famille, celle de l'avocat du vendeur du logement, en l'occurrence le mari de la femme expulsée. Cette femme, qui crie à l'injustice et qui est toujours sous la tente, a peur pour le devenir de ses enfants. “On a choisi l'hiver et la rentrée scolaire pour nous expulser du logement que nous occupons depuis plus de quinze ans”, s'est indigné cette mère de famille en pleurs et qui a saisi l'occasion de notre présence pour lancer un véritable SOS au wali de Boumerdès afin de trouver une solution à son calvaire . M. T. Médéa : Les résidentes de la CU demandent plus de sécurité L'agression d'une jeune étudiante par l'une des cooccupantes de la même chambre a failli dégénérer en émeute, n'était l'intervention rapide des agents présents sur place et l'arrivée des responsables de la direction des œuvres universitaires. La dispute entre une jeune et une ancienne résidentes qui a eu lieu, jeudi, en début de soirée par l'admission à l'infirmerie de la première pour des soins divers, s'est vite transformée en mouvement de protestation contre la présence de l'ancienne résidente. Le rassemblement de protestation qui a duré jusqu'à une heure tardive de la nuit pour exiger le départ de la responsable de la violence s'est terminé par la rédaction d'une requête adressée à la direction des œuvres universitaires pour que soit mis fin à une situation décrite comme une menace pour la sécurité des étudiantes. L'on indique même qu'un drame a pu être évité de justesse n'était l'intervention d'un agent de sécurité pour empêcher l'irréparable et calmer les esprits lorsque des filles allaient commettre un acte de défenestration. La violence, qui semble devenir le lot des résidentes, est de plus en plus décriée par celles-ci en dénonçant la présence de filles qui ne respectent pas la quiétude des lieux et qui utilisent la qualité d'étudiantes pour bénéficier de chambres. Découverte du corps pendu d'une jeune fille Le corps d'une jeune fille pendu à un arbre a été découvert, jeudi matin, non loin du lycée de garçons Bougasmi dans le quartier périphérique de Theniet El-Hadjar. La mort de la jeune fille âgée de 25 ans, dont les circonstances ne sont pas encore connues, est survenue de nuit, par l'utilisation d'une corde. Acheminé à la morgue de l'établissement hospitalier de Médéa où il a été soumis à une autopsie, le corps n'a pas révélé de signes de violence. M. EL BEY