Le montant global de financement des programmes bilatéraux de l'Union européenne, hormis ceux des états membres, s'élève à environ 500 millions d'euros, indique le rapport annuel 2009 sur la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne établi par la délégation de l'UE en Algérie. Le rapport, qui relève toutes les actions entreprises dans différents secteurs, note que la réalisation de ce programme a permis à la coopération de poursuivre ses grands objectifs englobant quatre volets. Il s'agit de l'appui aux réformes économiques et du renforcement des institutions de l'économie de marché dans la perspective d'un développement durable, du développement des infrastructures économiques, du développement des ressources humaines et, enfin, de la consolidation de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance. Les montants les plus notables ont été ceux attribués à l'appui à la transition économique et au commerce (20 millions d'euros), la diversification de l'économie (Diveco) (175 millions) destinés à renforcer les capacités institutionnelles des ministères de l'Agriculture et du développement rural, de l'Industrie et de la Promotion des investissements et de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Les secteurs des transports ont bénéficié d'un montant de 25 millions d'euros pour améliorer les infrastructures, ceux des Ressources en eau (20 millions), de la Solidarité (70 millions), des zones affectées par le terrorisme (30 millions), des zones rurales (11 millions), de la formation continue (19 millions), de la formation professionnelle (19 millions), de la Santé (15 millions), de l'emploi (14,1 millions), de la Justice (17 millions) et du mouvement associatif (11 millions.) Ce rapport annuel permet, note-t-on, d'avoir une vue globale de la contribution de l'UE au développement de l'Algérie en énumérant dans le détail les principales actions en cours et les résultats obtenus. Il rappelle que l'Algérie est un partenaire stratégique de l'UE à la fois par la place géostratégique qu'elle occupe dans le Maghreb et le rôle qu'elle joue en Afrique et dans ses institutions multilatérales, dont l'Union africaine et le Nepad, ainsi que par son statut de pays producteur d'hydrocarbures fournissant à l'UE environ un tiers de ses besoins en gaz. L'Algérie et l'UE sont liées par un accord d'association ayant vocation à structurer l'ensemble de leurs rapports, entré en vigueur le 1er septembre 2005. L'UE accompagne les réformes économiques entamées en Algérie et ce en y apportant une contribution à travers ses programmes de coopération qu'ils soient financés par la commission de l'UE ou par les conventions bilatérales des états membres.