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AIT AHMED LAVE LES GIA
Publié dans Liberté le 04 - 11 - 2003


Devant le congrès de l'Internationale Socialiste
Aït Ahmed lave les GIA
Le chef du FFS a accusé les responsables de l'institution militaire d'avoir “contrôlé” les Groupes islamistes armés.
La thèse du “qui tue qui ?”, battue en brèche sur la scène internationale où même les ONG de défense des droits de l'Homme ont été amenées à corriger leur vision unilatérale et partiale de la situation en Algérie, trouve encore un farouche partisan au sein de la classe politique algérienne. Pis, la thèse n'est même pas posée en termes interrogatifs par ce dirigeant qui, cette fois, croit avoir identifié de manière précise autant les commanditaires que les exécuteurs des massacres des populations civiles au cours des années noires du terrorisme. Ainsi, Hocine Aït Ahmed affirme, sans la moindre hésitation ni le moindre égard à la mémoire des victimes qui lui offrent le prétexte de pérorer dans les forums internationaux, que les tueries sont l'œuvre des généraux. À contresens des vérités reconnues aujourd'hui par toute la communauté internationale, le chef du FFS est allé accabler lourdement la hiérarchie militaire devant le 22e congrès de l'Internationale socialiste, qui s'est tenu la semaine dernière dans la ville brésilienne de Sao Paulo. “En tant qu'Algérien, c'est avec un espoir immense que j'avais regardé les gouvernements européens passer majoritairement à gauche et j'ai, ainsi que des millions de mes compatriotes, cru qu'allait prendre fin cette passivité européenne devant le calvaire et la descente aux enfers d'un peuple et d'un pays à plus d'un titre si proches”, a-t-il affirmé. Mais qui donc promettait l'Algérie à l'enfer, suscitant la déception impuissante d'Aït Ahmed ? “La désillusion fut pénible à vivre au rythme des carnages, des massacres à grande échelle commis et ordonnés par des généraux algériens dont les maîtres sont Pinochet et Videla, tandis qu'ils se cachent derrière l'aura de la lutte pour l'indépendance nationale”, se désole-t-il. Aït Ahmed ne se contente plus de jeter le trouble sur l'identité des tueurs. Il ne prend même pas la précaution habituelle de parler de groupes armés infiltrés par les services de sécurité. Cette fois, il décrète.
Les généraux ordonnent et exécutent eux-mêmes leurs propres ordres. En homme politique, Aït Ahmed se dispense évidemment d'adosser ses accusations à des faits. Pourtant, les investigations menées aussi bien par les ONG que par la presse internationale, sans épargner les généraux dont nul n'ignore l'action nuisible, parviennent à des conclusions qui ne dénient pas la responsabilité des islamistes. Du reste, Abassi Madani jouit aujourd'hui d'une liberté totale, qui n'empêcherait pas le chef du FFS d'aller le rencontrer à Kuala Lumpur et vérifier auprès de lui ses propres affirmations. Il verra que le n°1 du FIS n'aura pas renié ses aventures du djihad dans lequel il a engagé ses troupes. Dans son obstination à ne pas s'amender, Aït Ahmed va jusqu'à regretter que l'UE, très sourcilleuse en matière des droits de l'Homme, n'ait pas condamné l'Algérie dans les termes qu'il lui a soufflés. “Dernièrement encore, un projet de résolution sur les droits de l'Homme dans la cadre des accords d'association entre l'Algérie et l'Union européenne a été édulcoré à l'extrême par des parlementaires européens de gauche et de droite qui n'ont pourtant que le mot démocratie à la bouche”, regrette-t-il.
Pourtant, Aït Ahmed aurait dû percevoir là un désaveu de ses thèses de la part de députés européens auxquels on ne peut pas reprocher d'avoir travaillé à distance. En témoignent les nombreuses délégations envoyées en Algérie. Mais, Aït Ahmed ne semble pas leur accorder une once de crédit. Il continue alors d'appeler de ses vœux à la mise en place d'une commission d'enquête internationale.
Pense-t-il seulement que Bouteflika ferait l'économie d'une telle démarche s'il était assuré qu'elle aboutirait aux conclusions souhaitées ? En cela, les deux hommes se rejoignent. Chacun cherche à légitimer son pouvoir ou son opposition par le soutien de l'étranger.
N. B.


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