Pas moins d'une centaine de délégués des sections syndicales de l'ensemble des 28 communes relevant du SNTE ont observé, hier, à 10h du matin un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation de la wilaya pour protester contre le nouveau statut particulier des travailleurs de l'éducation après avoir fait l'objet d'une série d'amendements. Le rassemblement, qui a duré une heure, a été une occasion pour remettre une plate-forme de revendications de l'ensemble des travailleurs des différents corps dont les professeurs de l'enseignement moyen, les enseignants du primaire, les adjoints de l'éducation, les censeurs ainsi que ceux relevant du corps des intendants au directeur de l'éducation de wilaya qu'il transmettra à son ministre de tutelle. Selon le document qui compte 8 points revendicatifs et dont une copie a été remise à la Liberté, une grande disparité et une discrimination flagrante ont été relevées sur la première mouture du nouveau statut entre les différents corps et les cycles dans la mesure où il n'a pas tenu compte de certains critères. Face à cette situation, le bureau de coordination de wilaya du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) ont présenté une série de propositions pour une éventuelle révision de la mouture du texte en question. C'est ainsi qu'il est proposé la classification des enseignants du primaire à la catégorie 11 au lieu de la 10 alors que celui classé à la catégorie 11 et qui a bénéficié d'une formation de trois ans au niveau de l'UFC devra être classé à la catégorie 12 en sa qualité de professeur principal, et ce, au même titre pour celui qui a obtenu sa licence. Quant au professeur principal qui totalise une ancienneté de 10 ans le SNTE propose qu'il soit promu au poste de professeur formateur. M. L