Un vibrant hommage a été rendu à Djoher Amhis-Ouksel, le week-end dernier, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, en présence d'une nombreuse assistance (dont Claudine Guillot, ancienne directrice d'école de Draâ Ben Khedda, venue de Marseille, des amis, des membres de sa famille et des lecteurs). “Pour moi, c'est un véritable raz-de-marée émotionnel, de pouvoir rencontrer tous ces gens-là qui se sont déplacés rien que pour assister à cet hommage qui m'est rendu, et je tiens par la même occasion à remercier le directeur de la culture El-Hadi Ould Ali et tous ceux qui y ont pris part. C'est un immense bonheur, puisque je me sens véritablement en famille et dans un environnement de confiance auprès des gens que j'aime et qui m'ont beaucoup rappelé ma jeunesse”, déclarera Djoher Amhis. Une programmation spéciale a été concoctée, notamment une séance de témoignages, suivie d'une présentation de Mme Amhis par l'universitaire Ghenima-Kemkem qui a affirmé que “Na Djoher est en retraite mais pas en retrait”. Des lectures poétiques ont été organisées, ainsi qu'une table ronde. Djoher Amhis consacre son temps libre à l'écriture d'ouvrages sur les auteurs algériens classiques dans le but d'inciter les jeunes d'aujourd'hui à la lecture des grands textes de la littérature algérienne en général. Cette grande dame a mené une riche et longue carrière dans le secteur de l'éducation. Ancienne professeur de lettres et inspectrice de l'enseignement, elle a prolongé ses activités dans ce secteur, en assurant une série de publications. Si Djoher Amhis brille dans le ciel de la littérature pédagogique, elle rayonne encore plus durant ses interventions au sein des cercles littéraires auxquels elle prend part. “Avec ces publications, je m'implique en quelque sorte dans le devenir de mon pays. Il ne faut pas oublier que tous ces hommes et femmes de lettres ont traversé les frontières et sont aujourd'hui universels pour tout ce qu'ils ont apporté comme idées”, conclut Na L'Djoher. S B