Fin du bras de fer entre les gardes communaux et les autorités. Près de 15 jours après avoir campé à Boufarik, les gardes communaux ont décidé de rentrer chez eux.Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur qui a rencontré une délégation de ce corps, le 1er août, a su convaincre ses interlocuteurs. Hier matin, les gardes communaux se sont réunis à Boufarik, dans leur campement de fortune, et ont décidé de quitter les lieux. “Une délégation des gardes communaux a rencontré hier le secrétaire général du ministère de l'intérieur. Ils nous ont promis de régler nos problèmes et de prendre en charge la question du statut", affirme Lahlou Aliouat, porte-parole des gardes communaux, joint hier au téléphone. “Lors de notre réunion, ce matin, nous avons décidé d'installer un comité de suivi et de contrôle du respect des engagements pris", ajoute-t-il. Y a-t-il un engagement écrit de la part du ministère de l'Intérieur ? “Non, il n'y a aucun écrit. Mais nous avons décelé chez les responsables de l'Intérieur une réelle volonté de prendre en charge le problème", souligne M. Aliouat. A. C.