CONSTANTINE : Appel à la prise en charge des adolescents toxicomanes La consommation de substances psycho-actives (tabac, alcool, drogues illicites) dans l'adolescence est considérée comme un problème majeur dans beaucoup de pays dont l'Algérie. L'usage de ces substances débute, en effet, le plus souvent avant 20 ans. Le sujet, dont l'importance n'échappe à personne, était abordé jeudi par le docteur en psychologie M. H. Rahmouni à l'occasion de la conférence-débat organisée par l'association des psychologues de la wilaya de Constantine, présidée par Aziz Kabouche, chef de l'unité en question au centre hospitalo-universitaire Ben Badis de Constantine, lequel n'a pas manqué de souligner sa déception quant à l'absence des invités qui n'ont pas répondu favorablement à l'invitation de ce dernier. Aussi et selon les déclarations du même responsable, A. Kabouche, l'unité d'aide psychologique de l'hôpital reçoit 10 cas chaque mois, tous âgés entre 13 et 50 ans dont 80% des adolescents, et ce nombre double durant l'été. Tout en ajoutant que ce colloque avait pour objectif de sensibiliser les pouvoirs publics, les professionnels du soin, les associations des parents d'élèves et la fédération de la lutte contre la toxicomanie sur la nécessité de la prévention du phénomène de rajeunissement des entrées en consommation et sur les facteurs de vulnérabilité et de protection mis en évidence par la science, sur le contenu des messages de prévention à adresser aux pré-adolescents et la meilleure manière d'intervenir précocement auprès d'eux. Houda Chied Grève des travailleurs de l'université Mentouri La section syndicale UGTA de l'université Mentouri, à Constantine, dénonce, dans un communiqué adressé avant-hier à notre rédaction “le non-respect des textes réglementaires régissant les relations de travail et le non-respect des directives instruites par le ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique par le rectorat de l'université depuis des années. Y compris l'instabilité et les conflits inutiles qui ne font qu'entraver le bon fonctionnement et, par conséquent, créer un climat malsain". En effet, les travailleurs, qui ont observé une grève de trois jours la semaine dernière, dénoncent également la pression exercée par le recteur de l'université à leur égard. “Ce responsable est allé plus loin, nous déniant le droit de nous réunir soit avec l'administration ou en assemblée générale avec nos adhérents ; nos demandes sont toujours refusées catégoriquement ou relayées aux calendres grecques", lit-on encore. Les syndicalistes affirment, toujours selon le communiqué, que “nos droit syndicaux sont spoliés et nous subissons les affres de la justice à chaque fois que nous revendiquons nos droits pacifiquement par des protestations ou des grèves. Le recteur se comporte comme si nous exerçons chez lui et non dans un établissement étatique". Tout en ajoutant que “le même responsable affiche un mépris clair et net à l'encontre des fonctionnaires, alors qu'ils sont le pilier principal de l'université voir indispensables". Enfin et dans le même contexte, les protestataires dénoncent, en plus, le disfonctionnement par rapport au départ en retraite de fonctionnaires. “Nous constatons qu'il y a des retraités toujours en fonction, cela parce que ces derniers sont des collaborateurs du recteur, à savoir deux agents et un chauffeur". INES B. El-Eulma (Sétif) : Ultimatum de 10 jours aux commerçants pour ouvrir leurs locaux Les responsables de la daïra d'El-Eulma, dans la wilaya de Sétif, ont donné aux commerçants un ultimatum de 10 jours pour ouvrir les locaux qui leur ont été attribués au centre commercial Thabet-Bouzid dans le cadre de l'opération d'éradication du commerce informel et qui restent inexploités. En effet, les commerçants transférés depuis quelques mois de Souk N'sa vers ledit centre commercial n'ont pas encore ouvert leurs locaux. Le centre, qui a été inauguré depuis plusieurs mois, est presque fermé. Les bénéficiaires déplorent le manque de commodités dans les locaux, à savoir l'électricité, eau, gaz, toilettes et la sécurité. Ils voient qu'il est difficile de travailler dans de pareilles conditions. Les travaux sont en cours de réalisation. Il est à noter que l'administration les a menacés d'attribuer les locaux à d'autres commerçants s'ils ne les ouvraient pas dans le délai fixé. Amar LOUCIF