“Le refus du ministère des Finances" d'accorder son feu vert à la généralisation de la prime de contagion à l'ensemble des travailleurs de la santé publique provoque l'ire de la Coordination des corps communs et ouvriers professionnels de l'UGTA. Le secteur de la santé publique sera, une fois encore, paralysé pendant trois jours. Les corps communs et les ouvriers professionnels affiliés à la Coordination nationale de l'UGTA débrayent à partir d'aujourd'hui. Après le gel de leur mouvement de protestation pendant la période de deuil national décrétée par Bouteflika à la suite du décès d'Ali Kafi, la coordination revient à la charge et reconduit son action de trois jours de débrayage renouvelable. Pis, le syndicat annonce le durcissement de son mouvement par quatre jours de grève par semaine et non trois à partir du 5 mai prochain. Réunie pendant cette “trêve", la coordination a rendu publique une déclaration où “elle dénonce le silence du ministère de la Santé". Le syndicat justifie son recours au débrayage par “l'échec total des précédentes négociations et le refus catégorique de la généralisation de la prime de contagion à l'ensemble des travailleurs". Selon la déclaration qui reprend les dires de la tutelle, “le ministère des Finances refuse obstinément cette généralisation" alors qu'elle concerne “la couche la plus lésée et défavorisée du secteur de la santé". La coordination estime que “la légèreté avec laquelle a été traité ce dossier n'augure rien qui permette un quelconque apaisement du front social". Et de s'élever contre le mépris affiché par la tutelle “et l'instruction étonnante pour procéder aux ponctions sur salaire (déjà misérable) des travailleurs grévistes de l'UGTA dès le dépôt du préavis de grève". Par ailleurs, la protestation gagne le secteur de la formation professionnelle. Après avoir boycotté la rentrée de la session de février dernier, le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle reprend la protestation. Trois jours de grève à partir d'aujourd'hui et boycott des examens de fin d'année, telles sont les deux résolutions adoptées par le dernier conseil national du SNTFP. La plate-forme de revendications du syndicat de Djilali Oukil s'allonge au fil des mois. Outre une vingtaine de doléances communes partagées par tous les personnels du secteur, le syndicat a élaboré d'autres revendications spécifiques aux corps communs, ouvriers professionnels, travailleurs des services économiques et les corps pédagogiques. M B Nom Adresse email