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Pour toi 45e partie
Publié dans Liberté le 18 - 06 - 2013

RéSUMé : Fouzia retourne au bureau et se donne à fond dans son travail. La journée a vite filé sans qu'elle s'en rende compte. Elle va à l'hôpital. Elle reconnaît le père de Kamel, en train de prier pour lui. Ne pouvant pas l'approcher tout de suite, elle décide de s'informer de l'état de son bien-aimé auprès du médecin de garde...
Sa visite ne le surprend pas. Il se rappelle d'elle. Il sourit comme s'il se doutait de quelque chose, mais Fouzia feint de ne rien remarquer.
- Comment va-t-il docteur ? Est-ce que son état s'est stabilisé ?
- Hélas, non... Il a eu un nouveau pic de tension, lui confie-t-il. Je l'ai mis sous régime sans sel et il faut impérativement qu'il se repose et évite tout stress ! Je sais que je me répète, dit-il avec regret. Mais s'il ne cesse pas de se soucier ou de s'énerver, ce n'est pas bon pour lui !
- Il a reçu beaucoup des visites ?
- Sa famille et des proches collaborateurs, répond-il avant de préciser. Mais j'ai renvoyé ce beau monde... Tant qu'il ne se sera pas remis
complètement, je lui interdirai toute
visite !
- Oh non, s'écrie-t-elle, très déçue. Je ne peux pas repartir sans l'avoir vu ! J'ai patienté toute la journée.
Je suis sûre que ma visite lui fera beaucoup de bien !
- Je n'en doute pas une seule seconde, dit le médecin. Dès que son père sera sorti, vous pourrez entrer le voir, mais vous ne tarderez pas ! Juste une
minute !
- Pourquoi vous faites une exception ?
- Dr Kamel me l'a demandé et je ne peux pas lui refuser votre visite, mais vous ne resterez pas longtemps avec lui, la prévient-il. Il doit se reposer...
- Je promets de faire vite... Mais si je ne lui parle pas, je ne le touche pas, est-ce que je pourrais tarder ?
- Non. Mais pour que les autres visiteurs ne viennent pas se plaindre de votre présence, car je leur refuse d'approcher leurs parents malades, je vous propose de mettre un tablier blanc ! Ils vous prendront pour une infirmière !
- Oh merci !
Fouzia le regarde sortir un tablier blanc et le lui tendre. Elle retire sa veste et l'enfile. Elle lui confie son sac à main et sa veste avant d'aller à la salle de réanimation. Le médecin de garde prie le vieil homme de sortir. Fouzia a de la peine, en le voyant si soucieux. Ces yeux sont larmoyants. Elle ne peut s'empêcher de lui dire.
- Ne vous inquiétez pas, il s'en sortira !
- Incha Allah ma fille !
Elle attend qu'il se soit éloigné pour entrer dans la salle de réanimation. Kamel a la tête tournée vers le mur. Elle pense qu'il dort et reste debout, n'ose plus faire de bruit. Elle ne veut pas le réveiller même si elle est bouleversée. Kamel voulait la voir. Il l'aime. Si elle était persuadée de la force de son amour, les doutes qu'elle avait quant aux réels sentiments qu'il éprouvait pour elle se sont envolés. Car en étant sur un lit d'hôpital, on ne demande que ceux qu'on aime.
Elle le regarde bouger la tête, mais il n'ouvre pas les yeux. Il respire profondément et finit par battre des paupières.
- J'avais reconnu ton parfum, dit-il doucement.
- Bonjour toi, dit-elle affectueusement, se retenant de l'embrasser. Comment te sens-tu ?
- J'ai l'impression d'être sur un nuage, dans du coton...
Elle s'efforce à sourire. Elle voudrait le toucher, prendre sa main. Mais depuis le couloir, on peut les voir.
- Je t'aime, murmure-t-elle. Guéris vite, je t'en prie ! Je ne supporte pas l'odeur des hôpitaux !
- Fouzia... Il faut que je te dise, commence-t-il, mais elle l'interrompt, refusant d'aborder un sujet qu'ils ne finiront pas, car le médecin de garde vient de lui faire signe.
- Non, non, on aura d'autres occasions de discuter, dit-elle. Je t'aime et je serai toujours là pour toi !
- Mais je dois t'expliquer...
- Omri, je dois y aller ! Je reviendrai demain ! Je prie pour que tu te remettes vite sur pied ! Repose-toi...
Kamel la regarde partir avec regret. Elle se tourne et le regarde une dernière fois avant d'aller troquer le tablier contre sa veste. Elle prend son sac tout en remerciant le médecin.
- Merci du fond du cœur, lui dit-elle. Je pense qu'il ira mieux... A demain !
- Incha Allah, s'il passe une bonne nuit, il sera transféré dans un autre service, la prévient-il. Il ne faudra pas paniquer si vous ne le trouvez pas ici !
Fouzia le remercie et quitte l'hôpital. Elle rentre directement dans sa chambre. Elle se sent à bout physiquement. Elle aurait aimé être hospitalisée avec Kamel. Elle a mal pour lui. Il lui tarde de le voir debout et en bonne santé. Comme avant leur querelle...
(À suivre)
A. K.
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