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Le vent de l'été 67e partie
Publié dans Liberté le 01 - 09 - 2013

Résumé : Pour chasser les mauvaises idées, Nacéra fit le ménage avant de s'attaquer au déjeuner. Djamel revint avec les courses, et ils s'attablèrent pour manger. Nacéra semblait soucieuse. Elle dévoile à Djamel que sa sœur voulait divorcer. Ce dernier ne connaissait pas encore assez Maïssa. Nacéra lui racontera alors les raisons de son mariage hâtif.
Elle repense à la visite matinale de la mère de Lyès et à ses propos acerbes. "Tu as pris le mari d'une autre...", lui avait-elle balancé au visage en guise d'épilogue.
Elle lance un coup d'œil à Djamel. Il avait l'air calme et s'était remis à manger sa salade.
Etait-il le mari idéal dont elle avait toujours rêvé ?
La vie est si pleine de surprises...
Devrait-elle discuter avec lui de ce mauvais pressentiment qui la taraudait ; devrait-elle l'affronter et mettre fin à ses doutes ? Va-t-il lui répondre ?
- Pourquoi ne manges-tu pas ?
Elle relève la tête :
-Je... je réfléchissais...
-À Maïssa bien sûr... (Il secoue la tête)... Ne sois pas pessimiste... Ta sœur est encore jeune... Personne d'ailleurs n'est à l'abri des aléas de ce monde... Remercie plutôt le Créateur qu'elle soit encore en vie.
-Grâce à Dieu... Je ne sais pas ce que ma mère serait devenue s'il lui était arrivé quelque chose...
-Je suis désolé Nacéra... Je suis désolé pour Maïssa et pour le reste... Si tu veux rester encore quelques jours chez ta mère, je ne m'y opposerai pas.
Nacéra allait riposter, mais elle se
ravisa :
-C'est gentil à toi... Mais figure-toi que c'est justement ma mère qui m'avait pressée de rentrer... Elle ne voulait pas que je quitte mon foyer et mon mari, alors que je suis encore au début de mon mariage.
-Bien...
Il dépose sa serviette et se lève :
-Je dois reprendre le travail... Je vais me rendre au bureau...
-Ne pourrais-tu pas t'arrêter une journée après ta mission.
-Heu... Je devais encore être en mission, mais tu vois bien que je suis rentré, alors autant m'occuper de ce qui m'attend au bureau.
-J'aimerais tant qu'on passe le reste de la journée ensemble, Djamel...
-Moi aussi ma chérie... Mais je crois qu'il va falloir attendre le week-end... Ce n'est vraiment pas possible pour aujourd'hui...
Elle se sentit encore une fois frustrée et malheureuse. Mais elle se garde de le montrer.
Djamel était allé se changer. Elle débarrasse la table tout en l'entendant chantonner dans la salle de bains.
Il revint au bout d'un quart d'heure, habillé, coiffé, sentant bon l'eau de toilette. Nacéra pousse un soupir en se rendant compte qu'elle était follement amoureuse de son mari...
Djamel était toujours ce bel homme dont elle était tombée sous le charme au premier coup d'œil.
Il vint l'embrasser sur le front et passe une main dans ses cheveux :
-Tu n'as besoin de rien ?
Elle relève les yeux vers lui :
-J'ai besoin de te savoir à mes côtés... Tu m'as tellement manqué ces derniers jours.
Il sourit :
-Et à moi donc... !
-Ça n'en a vraiment pas l'air...
-Chut... Pas de bêtises Nacéra... Tu sais bien que je tiens à toi plus qu'à la prunelle de mes yeux... Je t'aime tant ma chérie... La maison était vide sans toi...
Elle soupire :
-D'accord... Je ne vais pas insister... J'espère que tu rentreras assez tôt pour le dîner.
-Promis... Nous allons passer une agréable soirée. Il prend son cartable et lui fait un signe de la main avant de quitter les lieux.
Une semaine passe. Maïssa était sortie de l'hôpital et se remettait péniblement de ses blessures physiques et morales. Nacéra lui rendait visite tous les jours et l'appelait très souvent.
Elle avait aussi demandé à Djamel de contacter un avocat et avait fait changer les serrures de l'appartement qu'elle avait elle-même loué pour le couple. Ainsi, Lyès ne pourra plus disposer de ce qui ne lui appartient pas.
Ce dernier n'avait pas donné signe de vie, mais Nacéra savait que ce n'était qu'une stratégie de sa part.
Il voulait se faire passer pour la victime. Pour un mari que sa femme avait quitté, et qui se morfondait dans la solitude. Mais les certificats médicaux étaient là ! Rien ne pourra plus les faire reculer.
La décision de Maïssa était formelle : elle ne reverra plus cet homme, si ce n'est à la barre du tribunal.
Prise dans l'engrenage de toute cette affaire, Nacéra ne faisait plus attention aux retards ou aux absences de son mari. Elle rentrait, parfois elle aussi, à des heures tardives, et souvent elle se contentait d'un dîner frugal afin de se mettre au lit au plus tôt et de se
reposer.
Parfois, il lui arrivait de trouver Djamel à la maison. Jamais il ne lui avait reproché ses sorties prolongées ou ses absences.
Il se contentait souvent d'un repas rapide et se remettait au travail.
(À suivre) Y. H.
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