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La révolution de mon père 15e partie
Publié dans Liberté le 05 - 10 - 2013

Résumé : Les tirs s'arrêtèrent et l'ennemi se retire... Mais il faut s'attendre à d'autres surprises. Da Belaïd et Amar ainsi que le reste du groupe revinrent au camp. Si Ahmed avait besoin de médicaments. Fatiha se proposera pour descendre demander de l'aide dans un village... et moi j'avais peur...
Mustapha me fait un clin d'œil et me sourit. Mohamed relève la tête et me désigne son arme de son menton. Un dilemme... Ils avaient choisi... Nous avions choisi, alors autant aller jusqu'au bout.
Je termine le bandage des plaies, et donne aux blessés un peu d'eau. Ils étaient au nombre de cinq. C'est-à-dire cinq de moins sur le front à la prochaine attaque.
Il va falloir donc pallier ce manque et redoubler d'efforts.
Si Ahmed met une main sur mon bras :
-C'est bon mon fils, tu as fait du bon travail.
-Moi ? Je n'ai rien fait...
-Mais si... tu as su t'occuper des blessés et m'aider dans ma tâche... Pour une première fois, c'est un coup de maître... Plus d'un dans ton cas aurait pris la poudre d'escampette à la vue du sang.
-Mais j'ai vomi...
-Qu'à cela ne tienne, tu as su te maîtriser et surmonter tes émotions. Fatiha sera fière de toi.
Je souris :
-C'est vrai ?
-Bien sûr... Tu as aussi été un peu son élève, n'est ce pas ?
-Si on veut, mais je vous assure que je n'ai encore rien appris, rien fait.
-Eh bien, à la prochaine, on verra si tu as appris davantage, mon fils.
J'étais ému. Si Ahmed m'appelait mon fils. Pour moi qui n'avais jamais connu mon père, c'était vraiment très motivant.
-Heu... vous m'avez appelé mon fils... Merci Si Ahmed.
Il hausse les épaules :
-Une façon de m'adresser à toi... Tu vas travailler avec moi de manière permanente, alors autant nous apprivoiser.
-Je n'ai pas connu mon père, et en m'appelant mon fils, vous m'en voyez ravi.
Il me prend par les épaules :
-J'ai deux garçons... Ils sont avec leur mère. Cela fait des mois que je ne les ai pas vus...Veux-tu donc devenir mon fils, et me faire l'honneur de m'appeler papa ?
-Hein ?
Mes yeux s'embuèrent. Je n'ai jamais appelé quelqu'un papa...
-Allez Boualem... Ne sois pas intimidé... Appelle-moi donc papa et cela ira beaucoup mieux entre nous.
Ne pouvant dominer mes émotions, je me jette dans ses bras et me met à pleurer tout doucement.
-Allons, allons... les hommes ne pleurent pas...Heu... tu es djoundi... Les faiblesses ne sont pas permises pour nous.
Mais lui-même essuyait ses yeux.
Il me donne une tape dans le dos et me somme d'aller prendre un peu de repos.
Dans la nuit, j'entendais encore l'hélicoptère tournoyer dans le ciel. À vrai dire, nous savions tous que ce n'était pour l'ennemi qu'une question de temps. On va sûrement repérer notre poste, et découvrir le rocher.
Par précaution, des agents montaient la garde un peu plus loin. Nous étions tous inquiets. Fatiha n'était pas revenue.
J'entendais quelques blessés gémir dans la nuit. Ils demandaient soit de l'eau, soit de l'aide.
Hélas, on n'y pouvait rien. Nous n'avions absolument pas de quoi les soulager. Si Ahmed m'ordonne de leur donner un peu d'eau sucrée, et de tenter de les rassurer en leur parlant. Je m'exécute, avant de revenir auprès de lui pour m'enquérir de son état. En dévalant la pente, il avait marché sur un débris de verre, et s'était écorché le pied.
-Ce n'est rien, me dit-il, alors que je tentais de panser sa blessure.
-Le sang s'est coagulé dessus, mais le risque d'infection n'est pas à écarter.
Il se met à rire en m'entendant parler :
-Tu apprends vite Boualem. Tu connais déjà les conséquences d'une blessure mal traitée et les risques qu'on pourrait encourir... C'est bien, fiston... Je pense que tu vas vite acquérir des connaissances plus approfondies, et plus utiles... La médecine au maquis est bien différente de ce qu'on apprend dans les universités, voire plus intéressante puisqu'on s'attaque directement à la pratique, sans passer par la théorie...
- Fatiha, mumurais-je, Fatiha n'est pas encore revenue...
-Oui, je sais... Elle n'est pas encore là... Ne t'inquiète donc pas... Elle connaît le chemin.
Je me mets à ranger quelques flacons de médicaments dans le coffre au fond du rocher. Dans la forêt, un loup pousse un cri lugubre, et nous entendons l'aboiement d'un chien.
-Le signal, murmure Da Belaïd.
Je n'en crus pas mes oreilles... Le loup... Ce n'était ni le loup, ni le chien... C'étaient nos hommes qui lançaient un appel entre eux.
Le premier avait vu des militaires monter vers le mont, et le second demandait du renfort.
-Vite... tout le monde dehors ...
(À suivre) Y. H.
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