Le député FLN et porte-parole de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, estime que le véritable démarrage du professionnalisme sera effectif à partir de cette saison : "Le nouveau code du sport, que nous avons adopté et avalisé récemment à l'APN, met un terme aux mauvaises interprétations liées au dossier du professionnalisme. Je pense que dès cette saison 2018, on va assister au vrai démarrage du professionnalisme qui atteindra ses objectifs en principe en 201?. Durant ces cinq années, l'Etat continuera à accompagner les clubs jusqu'à ce qu'ils arrivent à voler de leurs propres ailes. Je suis très optimiste quant à l'issue de ce dossier. L'Etat a consacré 500 milliards de DA qui sont au niveau du MJS pour le professionnalisme. Il y a donc une volonté réelle des pouvoirs publics de réussir ce projet salutaire pour faire sortir le football de sa léthargie. Nous attendons les textes d'application pour passer à une autre phase cruciale dans la vie des clubs professionnels et il faut que tout le monde s'y mette pour insuffler une nouvelle dynamique au professionnalisme." En outre, concernant le plafonnement des salaires des joueurs professionnels, Medouar estime que la proposition faite lors de la réunion du 22 octobre dernier entre la FAF, le MJS et les responsables des clubs, qui consiste à plafonner les salaires entre 100 000 DA et 1 million de DA, risque de ne pas aboutir eu égard à la réticence de certains présidents de clubs : "Aujourd'hui, il y a des clubs en Ligue 1 dont la masse salariale atteint facilement les 40 millions de DA. À l'ASO, elle ne dépasse pas les 13,2 millions de DA, et avec ça, j'éprouve d'énormes difficultés à payer mes joueurs, mais je me débrouille bien pour trouver les fonds nécessaires et être toujours à jour avec mes joueurs et les différents staffs de l'équipe. Je sais que cette idée de plafonnement des salaires n'existe pas ailleurs, mais que voulez-vous qu'on fasse ? On n'a pas d'autre choix que d'emprunter ce chemin pour sauver au moins les clubs. C'est un chemin incontournable pour nous. Personnellement, j'adhère pleinement à cette idée, qui reste pour moi la seule solution pour équilibrer un peu les états financiers des clubs", explique Medouar. R A Nom Adresse email